Zezma
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 Rencontre entre ennemis

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Denael
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MessageSujet: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeMar 14 Aoû - 20:05

Bhyth, ville portuaire du Territoire des Eaux Sombres. Magnifique ville avant que le Roi Kyj ne décide d’imposer son règne. Un règne de dictature mais un règne quand même. Les habitants de cette ville sont des marchands, des poissonniers ou alors des mauvais… Des mauvais ?? Comment ça vous allez me dire. Et bien des mauvais dans le genre qu’ils ont des intentions mauvaises. La ville de Bhyth est la première ville portuaire de Zezma a envoyée les prisonniers à l’Ile aux Esclaves. Sur cette île des personnes travaillent nuit et jour afin de tirer des entrailles de la terre toutes ses richesses. Des richesses très convoitées par le Roi.

Le port respirait l’air du grand large, de l’aventure mais aussi des arnaques. Les premiers à vous berner sont les capitaines des navires marchands et des navires d’esclaves. Si vous tombez dans leur piège vous pouvez soit devenir un esclave sans vous en rendre compte ou alors acheter un objet qui n’a absolument aucune valeur monétaire. En d’autre terme, les étrangers se font berner et on vous traite de pigeon. L’odeur du poisson, des affaires et des trafics était présente dans ce port maritime. On pouvait vous vendre n’importe quoi… et quand je dis n’importe quoi c’est vraiment n’importe quoi. Cela peut aller de l’objet qui n’a aucune valeur à un esclave d’une qualité sans égale. Bhyth est la deuxième ville aux esclaves après Esfield qui elle était la véritable ville aux marchands d’esclaves. Il faut dire que chaque marchand vient se fournir en esclave à Bhyth et ils revendent leur marchandise à Esfield. Bref, un véritable trafic à lieu dans cette ville portuaire.

Un homme monté sur un cheval à l’apparence peut sympathique traverse justement ce port. L’homme pose un regard sombre sur les habitants mais ceux-ci n’osent pas poser leur regard sur l’homme car ils ne savent que trop bien quelle serait le supplice ils vont subir en posant leur yeux sur cet inconnu. Le cheval de l’homme humait l’air de ses naseaux, la couleur de braise et les yeux rouges sang de l’animal ainsi que les dents pointues qui dépassent de la bouche de l’animal montre qu ce cheval n’est autre que celui d’un Fryez. Donc l’homme sur son dos est un Fryez mais cela est assez facile de le reconnaître vu qu’il a une armure sombre mais la tenue vestimentaire ne permet pas de dire si c’est un allié du Roi ou non. En réalité ce qui permet de voir que c’est un allié de Kyj, c’est bien son attitude, sa manière d’être. Et celle de cet homme démontre qu’il est né pour suivre un seul et même but… anéantir tout ce qui n’est pas en accord avec ses pensées mais aussi avec celle de son maître.

Le Fryez se déplaçait tranquillement sur le dos de son cheval lorsqu’un villageois arriva en courant vers lui. Le villageois avait un certain sourire de satisfaction sur les lèvres, il avait quelque chose à dire au cavalier des ténèbres. La tenue vestimentaire du villageois laissait entendre qu’il était un des nombreux informateurs de sa majesté le Roi Kyj. Le cheval du cavalier s’arrêta lorsque l’habitant se plaça près du cavalier. L’homme posa sur lui un regard froid comme la glace mais l’équidé fit de même. A part que lui, il montrait plus des dents en signe qu’il aimerait bien se régaler de la chaire de cet informateur. Tel cavalier, tel monture.

L’informateur mit au courant le Fryez qu’un intrus au ordre de la Reine Serpent se trouvait dans la ville de Bhyth. Le cavalier écouta attentivement toute l’information de l’homme mais quand celui-ci allait révéler autre chose. Le cheval du Fryez se mit à hennir. Un hennissement glaciale qui coupait en un instant la circulation du sang des gens qui entendait ce cri, un cri des enfers. Le Fryez laissa son cheval le mener vers le lieu où il avait sentit une présence étrangère, le cheval s’arrêta face à une femme.

Denael… le cavalier se nomme ainsi, regarda la femme que lui montrait son cheval Venal. Une femme plutôt jeune mais qui n’était pas de Bhyth. Elle avait des vêtements de ces gens qui ne savent pas passer inaperçu… c’est bien le mot en effet. Denael sourit d’un sourire incroyablement glaciale et froid. Les yeux du jeune homme étaient perçants comme ceux d’un serpent mais la voix du cavalier était encore plus inquiétante. Celle-ci était spectrale comme ci l’homme n’était pas… vivant.


« Que viens faire une chienne dans ton genre ici ?? »
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Sia Zaounan
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeMar 14 Aoû - 20:59

La jeune fille était à terre depuis à peine quelques minutes, mais elle savait pertinemment qu’elle aurait mieux fait de rester à bord du bateau. Là au moins, elle y était en sécurité, entourée de personnes qui pensaient comme elle. Elle était avec des alliés sur ce navire, tandis que là… Toutes les personnes qui passaient la détaillée du regard, se demandant ce que cette jeune femme pouvait bien faire ici. Déjà rien qu la tenu de Sia contrastait beaucoup avec celle des personnes travaillant sur les quais, en effet la jeune fille ne semblait pas sortit d’un milieu pauvre contrairement à la majorité des gens qu’elle voyait passer. Devant leur regard surpris, voir en colère, elle arborait une expression neutre, afin de montrer qu’elle n’était pas déstabilisée. Mais cela n’était qu’une apparence, intérieurement elle n’était pas tranquille, alors elle posait sur les gens des regards méfiants. Son point fort au milieu des personnes qui l’entourait, c’était qu’elle n’avait pas l’air d’une guerrière, mais plutôt d’une civile, certes dont la présence semblait décalée par rapport au milieu, mais tout de même une civile.

Sia s’appuya donc contre un entrepôt dont la peinture blanche était délavée et effritée, ces bâtiments n’avaient pas du être repeint ou même rénové depuis des années. Et il semblait que ce soit de même pour tous les autres établissements que la jeune femme pouvait distinguer de là où elle était. Ce fait ne la surpris pas tant qu çà, bien que ce soit sa première visite à Bhyth. Elle avait entendu les rumeurs qui couraient sur cette ville et elle savait lesquelles étaient fiables et lesquelles étaient erronées. Elle savait qu’elle devait se méfier et surtout éviter de se retrouver mêler à une arnaque et pour cela elle devait éviter de se faire remarquer, mais cela était peine perdue. Déjà tous les travailleurs des quais l’avaient remarquée ainsi que les rares passants, maintenant tous ce qu’elle espérait, s’était qu’elle n’aurait pas à rencontrer un soldat.

Pourquoi Sia était-elle donc venue ici ? A l’origine elle n’aurait jamais du quitter le bateau et la cabine, justement pour éviter les ennuis. Ce qu’elle devait faire était simple, rester à bord du bateau de commerce qui l’a transporté et attendre dans la cabine que l’informateur de Bhyth monte à bord du navire pour lui transmettre ses informations. Seulement voilà à l’heure du rendez-vous, l’informateur n’était pas là. Le capitaine avait bien voulu attendre un peu, donnant comme prétexte une vérification rapide de la cargaison. Mais au bout d’une heure, ils ne pouvaient plus attendre. En effet les marchands préféraient habituellement rester neutre dans cette guerre afin de ne pas pénaliser leur travail et de ne pas s’attirer d’ennuis, seulement certain prenait par à cette guerre de façon clandestine, en permettant par exemple comme dans ce cas là, à deux personnes de se rencontrer en secret. Cependant il aurait été trop suspect au bateau de rester plus longtemps que prévu, c’est pourquoi il était reparti après avoir laissée la jeune femme descendre à terre et lui avoir promis de revenir la chercher dans deux ou trois heures maximums.
C’est pour cette raison que Sia attendait sur les quais un informateur qui ne viendrait probablement jamais. En effet un tel retard ne s’expliquait que part une seule raison. Il avait était pris ! Donc soit il était encore en prison où l’on l’interrogeait pour qu’il parle, et d’après l’absence de gardes, il n’avait rien dit. Ou il avait été tué, ce qui était le plus probable aux yeux de la jeune femme.

La femme n’attendait qu’une seule chose, que ce bateau revienne avant qu’elle n’ait des ennuis, elle avait pris des risques, et probablement fait une erreur, en descendant du bateau, alors que le capitaine lui avait déconseillé de rester seule ici. Et elle tous ce qu’elle avait répondu, c’était qu’elle n’était pas seule. En effet Dren son tigre avait quitté lui aussi le bateau, jamais il ne la laisserai seule. Bizarrement, il réussissait a passer plus inaperçu qu’elle, en effet le tigre s’était éloigné de sa jeune maîtresse à tel point que celle-ci ne savait pas où il était. Mais elle ne s’inquiétait pas car elle savait qu’il reviendrait toujours à temps pour elle.
La jeune fille regarda le ciel un instant et reporta son attention sur le quai lorsqu’elle entendit, non n fait lorsqu’elle n’entendit plus les gens parler. La cause était la présence d’un Fryez. Il n’était pas difficile à reconnaître, le cheval, l’armure, ou tout simplement sa façon d’être. Son sang se glaça quand elle vit que le cheval s’arrêtait devant elle. Finalement elle aurait préférée les soldats. Elle haïssait les Fryez presque autant que le roi lui-même. Elle avait de mauvais souvenirs d’eux. Sia ne releva pas la remarque de l’homme face à elle et tout en le regardant dans les yeux elle répondit simplement :


« J’attend un ami Monsieur. »

Elle n’était pas prête à lui dire la vérité, et elle savait mentir, tous ce qu’elle devait faire ; c’était tout pour qu’il la laisse et s’en aille. En fin maintenant, même si son informateur était par miracle vivant, il ne viendrait plus, alors qu’elle était face à un Fryez.

* Fryez, je vous hais… *
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Denael
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeMer 15 Aoû - 11:02

Denael regardait la jeune femme avec un regard perçant comme ceux des serpents. Cette femme était vêtue d’une robe bleue. Ses cheveux étaient de couleurs châtains foncés, qui étaient attachés. Les yeux de couleur bleue un peu comme la robe que porte la jeune femme. Elle était adossée contre le mur d’un entrepôt qui servait de lieu de criée c’est-à-dire que l’entrepôt servait de lieu de vente du poisson… mais cette criée avait aussi des ventes non pas de poissons mais d’humain. C’est dans ce genre d’entrepôt que les marchands d’esclaves font souvent de bonnes affaires.

Venal le cheval du Fryez reniflait la jeune femme, il montrait ses dents pointues à celle-ci, lui laissant bien comprendre qu’il aimerait la dévorer sur place. Mais il semblerait que son maître en ait décidé autrement… enfin pour l’instant. Denael observait la jeune femme dans ses moindres détails, il sentait l’inquiétude de la jeune femme. Voilà une des grandes capacités des Fryez, ils pouvaient sentir l’inquiétude, la peur, la colère… bref tous les sentiments des gens. Dans le cas de cette femme, Denael ressentait que de l’inquiétude émanait d’elle mais aussi de la colère se lisait clairement dans ses yeux. Une colère contre les Fryez mais pas seulement contre eux, cette colère était aussi envers le Roi. Le cavalier des ténèbres se délectait des sentiments de la jeune femme. Il adorait sentir la terreur dans les yeux des gens ou dans les yeux de ses futurs victimes. Venal ressentait les sentiments de son maître et le cheval appréciait lui aussi l’inquiétude et la colère qui émanaient de la jeune femme.

La provocation qu’avait faite Denael n’avait pas fait réagir la jeune femme qui lui avait juste répondu qu’elle attendait un ami. Et en plus de cela, elle s’était montrée fort polie alors que lui… il l’avait clairement insultée. On ne fait pas dans la dentelle chez le Roi et encore moi avec des alliés de la Reine. Mais le cavalier des ténèbres ne réagit pas de suite, il sourit juste à la réponse de la jeune femme. Le sourire de l’homme était peu sympathique, malgré le visage de Denael qui ferait penser qu’il est gentil, non violent et j’en pense… on s’aperçoit que cela n’est qu’une façade. Comme on dit, les apparences sont parfois trompeuses. Son cheval approcha sa tête de celle de la femme et la sentit encore plus, il poussa un hennissement glacial qui signifiait qu’il avait envie de la dévorer sur le champ. Mais Denael fit un léger claquement de langue qui signifiait pour l’équidé qu’il devait attendre encore un peu. Pourquoi se presser d’en finir alors que l’on peut tirer des informations d’un ennemi ?? Pourquoi le tuer de suite alors que l’on peut s’amuser un peu ?? S’amuser dans le sens du terme… le torturer, le faire souffrir. Et tellement qu’il souffrirait, il en mourrait ou alors lui faire l’honneur de l’achever. C’est à cela que pensait le cavalier des ténèbres, faire souffrir la jeune femme si elle ne répondait pas à ses questions. Mais, le cavalier ne dévoilait en rien ses intentions et ses sentiments. Son visage est insondable, ses yeux inexpressifs de sentiments. Rien dans l’attitude qu’avait actuellement le Fryez laissait présager des souffrances abominables, des tortures atroces… rien.

Denael finit par lâcher au bout de plusieurs vingtaines de minutes de silence. Un silence sans nom. Un silence à vous donnez la nausée, un silence où pendant lequel on peut vous égorgez par derrière. Le Fryez appréciait laisser beaucoup de silences, d’incertitudes, de frayeurs planés entre lui et ses ennemis. Cette attitude permettait au cavalier de mieux analyser les gens et de savoir leur point faible et c’est ce qu’il avait fais pour la jeune femme. Il l’avait analysé, il avait sondé chaque recoin de ses sentiments et il avait trouvé les points faibles de la jeune femme. Enfin certains points faibles.

Denael déclara donc à la jeune femme sur un ton spectrale, avec de la haine dans sa voix.


« Tu attends un ami ?? Hahahaha !!!! Laisse-moi rire. Comment veux-tu qu’une simple femme dans ton genre, qui n’est même pas capable de passer inaperçue puisse avoir des amis dans la ville de Bhyth ?? Hein comment ?? »

Denael était clairement en train de se moquer de la jeune femme. Il y avait de quoi, la ville de Bhyth était devenue majoritairement pour le Roi. Il y avait encore –certes- quelques fidèles pour la Reine mais la grand majorité des habitants étaient pour le Roi. Les gens qui se trouvaient à proximité des deux personnes rigolèrent tout comme le Fryez puis ils s’éloignèrent mais ils étaient non loin d’eux. Car la discussion devenait trop intéressante pour laisser s’échapper une chance pareil de voir deux ennemis jurer se parler. Un véritable spectacle de foire !!

Le Fryez avait raison comment une jeune femme comme elle pouvait avoir des amis ?? Elle qui n’est même pas capable de passer inaperçue dans une population ennemie. Comment pourrait-elle avoir des amis dans Bhyth ?? Surtout que Denael était là depuis environ deux semaines donc il savait que cette femme venait tout juste d’arriver. Les effectifs des gardes avaient été augmentés sur ordre du Roi. Denael était certes le chez d’une garnison de quelques gardes mais il était avant toute chose à Bhyth pour ramener à son seigneur de nouvelles informations concernant la Reine Serpent mais aussi de nouvelles victimes. Passons ce fait qui n’a nullement besoin d’être connu ^^

Denael déclara calmement mais toujours avec le même ton glacial, mais cette fois avec de la provocation dans la voix.


« Tu viens à peine d’arriver et tu veux me faire croire que tu as des amis ?? Tes « amis » ne viendront plus puisque que maintenant tu es face à moi. Et même si tu en avais, ils ne t’auraient pas demandé de les attendre ici à la vue de tous. Donc dans tous les cas, tu es fichue ma grande. »

Le cavalier rigola légèrement mais il s’arrêta rapidement ce qui surpris tous les gens qui se trouvaient à proximités de la discussion. Le Fryez se pencha sur la selle de son cheval et il dit de nouveau.

« Tu n’es maintenant qu’une larve parmi tout un bataillon d’insecte. Je sais que tu me hais et que tu hais mon maître. Tu n’as beau être qu’une femme mais cela ne m’empêchera pas de te torturer, de te faire souffrir, de te casser les doigts un à un s’il le faut afin de te soustraire des informations ou même juste pour le plaisir de voir ton visage se tordre de douleur. J’entends déjà le doux bruit de tes os se casser sous la douleur que tu recevras, je vois aussi ton visage se tordre sous la souffrance. »

Le Fryez s’arrêta dans son récit des souffrances qu’il ferait endurer à la jeune femme si elle le méritait. Il se tut afin de laisser imprégner ses paroles dans l’esprit de l’ennemie. Venal frappait le sol avec ses antérieurs afin de montrer son impatience et qu’il avait envie de dévorer la femme. Un vent se mit à souffler, giflant comme le givre. Ce vent plaisait à Denael qui savourait cet élément de la nature qui avait décidé de siniser dans les affaires du cavalier des ténèbres. Mais la présence du vent ne dérangea nullement Denael et son cheval.
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Sia Zaounan
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeVen 17 Aoû - 15:27

Sia avait répondu qu’elle attendait un ami, elle savait que sa réponse ne conviendrait pas à l’homme qui était face à elle. Non plutôt, sa réponse ne conviendrait pas au Fryez qui était face à elle. Car pour elle un Fryez n’est pas un être humain. Comment pouvait-il faire pour monter de telles créatures et de servir un maître aussi abominable que Kyj ? Cela échapper totalement à Sia. Comment pouvait-on accepter de suivre un être qui ne cessait de détruire chaque jours, un peu plus le monde dans lequel il vit ? Un être qui ne cessait de faire couler le sang, uniquement pour son propre plaisir ou pour assurer sa propre domination sur les autres. Ne voyaient-ils pas où le Roi, non … où Kyj allait mener le monde ? Il le menait tout droit vers sa propre destruction. Tout ce que Kyj voulait, c’était régner en maître total sur Zezma. Il se fichait pas mal des gens qui l’entourait. Pour lui, tous les moyens étaient bons pour arriver à son but. Détruire les paysages, les hommes, et les rêves aussi. Qu’avait-il pu promettre pour rallier tant de monde à sa solde ? Pour Sia tous ce qui travaillaient ou plutôt servaient le roi étaient classé en différentes catégories.
D’abord les Monstres. Ceux qui le suivait volontairement en sachant pertinemment pourquoi Kyj voulait détruire la véritable souveraine de ce monde, la Reine Serpent. Ceux qui était, comme lui, capable de ne tuer que pour le plaisir, et parce qu’ils voulaient régner en seigneurs sur les villes et régions. Ceux qui n’avaient aucun respect pour les êtres humains et le monde qui les entourent. Avec cette catégorie là, Sia n voyait qu’une seule chose à faire, les éliminer.
Après, il y avait les Lâches. Ceux qui ne rejoignaient que Kyj par peur de la mort. Parc qu’ils ont peur qu leurs petites vies, pour la plupart minable, soient menacées. De véritable trouillard, même pas capable d’affronter la mort, pour donner de l’espoir à ceux qui souffre des agissements de ce Roi, si cruel, si injuste, illégitime et dictateur. Ceux là, étaient habituellement trop trouillard pour se battre et ne faisait pas long feu durant une bataille. Il n’était même pas rare qu’ils se mettent à supplier de ne pas les tuer. Aucun courage, aucun honneur. Eux, Sia ne leur accordait pas beaucoup d’importance.
Il y avait aussi les Aveugles. Ceux qui gobaient littéralement les paroles de Kyj. Ceux là n’avaient rien dans le cerveau. Ils n’étaient pas capables de voir plus loin que le bout de leur nez. Ils n’étaient pas capables de déceler les mensonges dans les paroles de leur « maître » et incapable de comprendre leurs erreurs, incapable de voir le mal dans leur geste et trop stupide pour admettre la réalité, lorsqu’elle s dévoile à eux. Au fond, ils doivent bien faire rire Kyj. C’est vrai manipuler un bande d’abruti doit être amusant, voire désespérant selon la situation. Pour eux, ils se faisaient souvent tuer par le « Roi » lorsqu’ils se mettaient à poser des questions, soient ils se suicidaient quand ils se rendaient compte de leurs bêtises ou alors pour en terminer ils se faisaient descendre dans les combats.
Sia discernaient une autre catégorie contre laquelle, elle avait toujours beaucoup de mal à se battre. C’était ceux, qui n’avaient pas le choix. Ceux qui pour protéger ceux qu’ils aimaient, se rallier à l’être qu’ils haïssaient le plus au monde. C’était toujours triste, d’avoir à les tuer, le plus dur c’est quand on ne réussissait pas à retrouver la famille et à la mettre en sécurité. Et lorsqu’ils réussissaient à protéger la famille, il fallait encore leur annoncer qu’une personne qu’ils aimaient beaucoup était morte, dans un sens pour les protéger. Les larmes des autres faisaient toujours beaucoup de peine à la jeune fille. A ces moments là, elle s’isolait avec Dren quelques part et restait avec lui le temps que passe sa peine. C’est pour cela qu’elle se battait pour la Reine Serpent. Elle savait que la Rein pouvait ramener la paix, c’était une bonne dirigeante, elle pouvait sauver le royaume et son peuple. Et pour cela, elle ferait tous ceux qui étaient nécessaire, y compris mourir si il le fallait.
Une dernière catégorie, qui se rapprochaient plus ou moins des monstres, ils s’agissaient des fous. Cela n’avait vraiment aucune morale, ils ne tuaient que par plaisir et y compris de leur propre camp. Prêt à suivre n’importe qui tant qu’on leur promet du sang. Pour cela pas d’hésitation, élimination pure et simple.

Sia sortit un instant de ses pensées et observa le Fryez et croisa un instant le regard froid, dur et perçant de l’homme qui montait cette hideuse créature. Seule la haine et la colère se montraient dans les yeux d la jeune femme, elle ne s’inquiétait plus vraiment maintenant, trop occupée à ruminer sa haine et sa colère contre cette être, ce Fryez. Elle n’en n’avait pas rencontré beaucoup, mais elle savait qu’elle les haïssait. Dès qu’elle était face à l’un deux, elle revoyait ceux qu’elle avait vu étant enfant, à peine âgée de ses sept ans. Ce cheval qui se nourrissait. Tous ce sang et le visage horrifié de la victime, figé à jamais dans une expression de peur et de douleur. Combien de temps avait pu hurler la victime du cheval ? Quelle avait pu être sa douleur ? Ce n’était pas une façon de mourir. Personne ne devrait mourir ainsi. Cette image avait marquée à vie la petite fille qu’elle était. Pour elle c’était clair, elle haïssait les Fryez. Pour elle ce n’était que des monstres, car un être humain ne pouvait pas monter un telle créature. C’était impensable.

Gardant ses yeux rivés sur ceux du Fryez, la jeune femme décida de l’observer même si elle s doutait que ça ne lui apprendrait pas grand-chose. Habituellement les gens ont toujours des tics, une façon de se tenir, un regard qui permettait de deviner les grandes lignes de son caractère. Par exemple Sia, on devinait immédiatement qu’elle est féminine en la regardant t il rare d’imaginer qu’elle a déjà fait partie de batailles sanglantes ou même qu’elle ait pu tuer. Mais la jeune fille avait une volonté de fer et n’hésiter pas à combattre et tuer si elle le sait nécessaire. En ce moment même, cette volonté de défendre les idéaux de la reine Serpent était plus que visible dans ces yeux et Sia n’essayait même pas de les cacher.
Le Fryez quand à lui…Sia ne pouvait pas vraiment dire beaucoup de choses sur lui. Son armure ne permettait pas à la jeune fille d’évaluer sa force physique. Ce qu’elle remarqua par contre ce fût la taille. En effet l’être face à elle était plus grand de plusieurs centimètres. Ses cheveux blancs attachés en une queue de cheval étonnèrent la demoiselle même si elle ne laissa rien paraître. En effet le jeune homme ne semblait pas âgé. Ses yeux bleu ou vert, Sia n’était pas sûr de leur couleur exacte, firent comprendre à la jeune fille que celui qui lui faisait face servirait Kyj autant qu’elle défendrait les idées de la Reine Serpent. La première pensée globale qu’eu Sia de celui qui lui faisait face était qu’il ressemblait à un fantôme, mais un fantôme bien présent. En effet, Sia ne pouvait le nier, la personne face à elle dégager une sort d’aura… Enfin disons que les gens qui étaient autour restaient tout de même à distance malgré l’intérêt certain du spectacle.

Sia était toujours appuyée sur le mur, plus très blanc, de l’entrepôt. Ses mains étaient croisées dans son dos et la jeune fille avait le visage levée vers l’homme d’en face. Ses cheveux châtains foncés étaient attachés, on ne sait pas vraiment comment, avec le ruban rose habituel qui tombait en compagnie de ses mèches de cheveux dans son dos et de chaque côté de ses épaules. La jeune Bruny n’avait pas bougée depuis que le Fryez lui avait parlée, pour plusieurs raisons très simples. La première, elle ne voulait pas montrer que l’homme pouvait l’impressionner et aussi pour lui montrer qu’elle n’avait plus peur. Et la seconde, pour Dren. Elle avait beau ne pas savoir où il était, elle savait pertinemment que de là où le tigre s’était placé, il pouvait la voir. Elle savait que Dren était intelligent. Elle savait aussi qu son « altercation » avec le Fryez s’était faite remarquée et avait attirée plus d monde qu’il n’y en avait à l’origine. C’est pourquoi elle était persuadée que Dren n’était pas loin. Et vue la capacité de son tigre pour passer inaperçue, elle savait qu’il n’avait pas était repéré, et qu’il ne le serait pas tant qu’il ne déciderait pas de se montrer. La jeune fille restait calme car elle savait que tant que Dren l’a verrait ainsi, c'est-à-dire loin de paniquer, il n’aurait pas besoin de se montrer.

Le regard de la Bruny et de Fryez continuait de se rencontrer. Sia était consciente du silence glacial qui les entouraient. Pas une des personnes assistant à cette « rencontre » n’émettait l moindre son. Même les oiseaux et les vagues s’étaient fait silencieux. Qui qu’il soit, le Fryez avait l’air d’avoir beaucoup d’autorité, ça Sia ne pouvait le nier. Finalement le Fryez ouvrit la bouche et rompit ce silence. La haine dans sa vois était décelable, ce qui assura définitivement à Sia, le fait que cet homme était bel et bien pour le « Roi ». La jeune fille ne dit rien et le laissa simplement parler. Les deux premières remarques n’étonnèrent pas l moins du monde la jeun femme, vue qu’elle n pouvait qu’être d’accord avec lui. Oui, elle était pour la reine. Oui, la ville était pour sa majorité pour le « Roi » et Oui, elle était l’ennemie dans ce lieu. Et alors ? Elle avait décidé de ne pas se laisser impressionner, même ou plutôt malgré l’autorité qu le Fryez avait sur les gens environnant. Ces derniers avaient l’air de partager le point de vue du Fryez. En fait pendant qu’il parlait, elle s’était plutôt mise à réfléchir. Dans quelle catégorie placerait-elle cet être. Probablement les Monstres ou les Fous. Ce serait à voir avec la suite.

Quand elle vit l’homme se pencher vers elle sans pour autant descendre de son cheval, elle se doutât qu ce n’était pas bon signe. Mais elle ne bougea pas. Ses bras étaient toujours dans son dos et ils le resteraient. Les deux visages n’étaient plus qu séparaient par une vingtaine voire une trentaine de centimètres, ceux qui permit à la jeune fille de voir les yeux de son interlocuteur. Finalement ils étaient bleu-vert. Dommage qu’une si jolie couleur soit pour un être aussi démoniaque. Les deux paires de yeux continuaient de se regarder ou plutôt de se fixer et de se foudroyer. La jeune fille brisa le lien lorsqu’elle entendit les menaces du Fryez. Ces dernières la surprirent et l’inquiétèrent. Elle sentit un frisson lui parcourir le corps et d’un seul coup elle eut l’impression que la température avait soudainement chutée de plusieurs degrés. La jeune fille se repris le plus vite qu’elle put et releva la tête vers l’être toujours plus grand qu’elle. Leurs yeux s croisèrent de nouveau. Ceux du Fryez n’avaient toujours pas changés tandis que ceux de la jeune femme étaient moins confiant qu’avant. Son regard n’arrivait pas à se fixer à celui de l’ennemi, il essayait plutôt d’éviter ses yeux froids. Sia savait que les menaces étaient réelles, le sourire du cavalier en était la preuve. Le bruit des sabots du cheval résonnait dans la tête de la jeune femme. Sia se demanda ce qui lui arrivait, il fallait qu’elle se ressaisisse. Elle releva définitivement la tête et planta ses yeux marron dans ceux de son ennemi. Toutes traces d’hésitation et de peur ou encore de panique avaient déserté son regard. On ne distinguait dans ce dernier qu de la colère et de la haine qu le jeune fille ne cherchait même pas à cacher. Elle savait que de toutes façon cela ne servirait à rien. Elle était dans une situation extrêmement difficile pour elle et il n’y avait aucune échappatoire pour l’instant. Et bien soit. Même si ce serviteur de Kyj était impressionnant, elle ne se laisserait pas faire et lui montrerait qu’elle était prête à tout. Mais jamais elle ne trahirait les siens. Elle ne prendrait jamais le risque de mettre en danger les gens qu’elle aimait quelque soit les menaces et les tortures de son adversaire, elle se savait suffisamment têtue pour se taire.

Un nouveau silence s’installa entre les deux protagonistes au coeur de l’attention générale. La monture du cavalier s’était calmée, même si elle continuait à montrer des signes d’impatiente et un vent froid et quelques peu agressif s’était levé. Ce vent faisait s’envoler les cheveux de la jeune fille et frôlait de près le visage du cavalier démoniaque. Le cœur de la jeune fille battait la chamade, d’un côté à cause des menaces de l’être qui continuaient de résonner dans l’esprit de la jeune femme et d’un autre côté de la colère qui lui brûlait les entrailles. Plus elle le regardait, plus sa colère augmentait. Elle avait envie de lui dire tous ce qui traversait son esprit actuellement, mais sachant pertinemment que ce ne serait pas très malin. Elle ferma les yeux en soupirant avant de regarder a nouveau son interlocuteur dans les yeux et dit d’un voix très calme, trop calme :


« Oui en effet vous avez raison, mon « ami » ou plutôt allié ne viendra probablement plus, vu que je pense qu’il est mort. »

Elle se tu quelques seconde cherchant ses mots puis ajoutât calmement, mais cette fois le ton était plus dur :

"Sachez que vous pouvez me faire ce que bon vous semble, cela n’a pas la moindre importance à mes yeux. Jamais je ne trahirai les gens qui comptent sur moi et qui ont de l’importance à mes yeux. De plus vu ma constitution physique, vos tortures ne dureront pas longtemps. »

Après un court silence elle ajoutât toujours calmement, froidement et la colère perçait dans sa voix :

« Oui je vous hais vous et vôtre maître. Pour moi vous n’êtes même pas des êtres humains et vous ne devriez même pas exister. Les gens ne vous suivent qu’à cause de la crainte que vous provoquez. Vôtre maître, vous lui obéissez, mais pourquoi ? Qui êtes vous ? Et quelles sont vos motivations ? Ou n’êtes vous qu’un chien-chien à son maître. »
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeDim 19 Aoû - 22:18

Denael était penché sur la selle de son cheval, il observait la jeune femme dans les moindres détails. Il la détaillait avec attention, les traits de son visage, la finition de sa morphologie, les vêtements qu’elle portait. Le vent qui s’était levé fit sourire le cavalier qui appréciait cet élément de la nature qui l’aidait dans sa confrontation avec son ennemie. Et en plus de cela son ennemi était une femme… alors raison de plus pour avoir les éléments de la nature avec lui. La crinière de Venal se souleva sous le vent, les yeux de braise de l’animal fusillaient la jeune femme qui avait une attitude de plus en plus sure. L’étrange devenait sure d’elle et cela n’avait nullement échappé à l’équidé mais aussi à Denael.

Denael sentait qu’elle le haïssait et elle ne se gêna pas pour le dire. Le cavalier fronça les sourcils sous la colère que venait de provoquer cette chose contraire à la nature. Il haïssait les femmes et surtout quand celles-ci sont pour la Reine Serpent. Toutes les personnes qui étaient pour cette vipère étaient ses ennemis et rien… rien n’empêcherait le cavalier des ténèbres de faire le plus de torture possible à ces fidèles. Il était même aller jusqu’à aller briser les côtes, les doigts, les poignets, de certains de ses adversaires. Ceux-ci sous la douleur n’avait vécu que peut de temps et afin de compléter son apothéose de haine, Denael avait donné les cadavres à son cheval qui s’était fais un malin plaisir à déchiqueter les peaux, à mâcher les lambeaux de chaires qu’il retirait avec ses dents pointues. L’équidé mangeait tout, les yeux, les bras, les organes, les jambes, le torse… tout. La créature était bien digne des plus grands films d’horreurs.

Les regards des deux ennemis se croisaient, se fusillaient, se haïssaient mutuellement. Ils cherchaient tous les deux les points faibles de l’autre, ils cherchaient à se déstabiliser mutuellement. Enfin pour Denael s’était le cas, il ne savait pas si la jeune femme faisait de même mais en tout cas, le Fryez ne supportait pas de voir cette abomination de la nature lui tenir tête, il ne supportait pas qu’elle insulte son maître et encore moins qu’elle le traite de chien-chien à son maître.

La foule avait senti que la situation avait monté d’un cran dans le taux de haine et de méchanceté du côté du Fryez. Venal s’énervait énormément, il piaffait d’impatience de pouvoir faire de cette femme son repas. Denael caressa doucement l’encolure de l’équidé et il finit par descendre de sa monture. Lorsque le Fryez posa les pieds à terre, un bruit métallique se fit entendre. Un vent glacial souffla de plus bel dans le cou du cavalier des ténèbres, la cape qu’il portait s’envola doucement, les cheveux de l’homme qui étaient attachés par une queue de cheval se libérèrent de leur prison et ils s’envolèrent en suivant le mouvement du vent. Cette vision du cavalier était effrayante, un spectre se trouvait face aux habitants de Bhyth et face à la jeune femme. Les Fryez portaient bien leur nom de fantôme ou encore d’inhumain. Ces hommes ne vivaient que pour servir leur maître, que pour torturer les gens, que pour apporter la mort et la destruction sur le monde de Zezma afin de placer le seul et unique seigneur de la planète sur le trône ; Kyj.

Ce Roi était sortit des ténèbres grâce à la Mort, il avait pris de l’importance. Il avait des simples hommes des machines à tuer. Que ce soit des femmes, des enfants, des hommes, tous devaient devenir les plus forts afin de le mener sur le trône de Zezma et pour cela Kyj était capable de n’importe quoi. Même de tuer des familles entières afin d’arriver à ses fins. Des fins de destruction, de chaos, de désolation et de tristesse. Sous le règne de Kyj, Zezma ne sera plus qu’une simple terre de désolation et de mort. Cela à déjà commencer mais le règne du Roi ne sera pas à son apothéose tant que cette femme, la Reine Serpent sera toujours en vie. S’était encore la seule à pouvoir ramener les hommes dans les droits chemins de la vie, de l’espérance, du renouveau. Ces choses qui faisaient vivre les hommes dans une harmonie implacable devaient disparaître afin de laisser place à la terreur. Voilà ce qu’il fallait pour Zezma, de la terreur.

Pour en revenir à Denael, le vent s’était donc levé. Les cheveux du cavalier volaient dans tous les sens ce qui donnait une image de l’homme d’un spectre comme dit plus haut. Il se tourna vers la jeune femme. Les cheveux blancs du Fryez se placèrent devant le regard noir que posait le cavalier sur son ennemie. Les yeux bleu vert reflétaient de la haine envers cette femme. La tenue vestimentaire du cavalier des ténèbres était de couleur sombre, une armure à certains endroits stratégiques se trouvait sur le corps de l’homme. L’armure était donc présente sur le torse, les jambes, les bras. Une véritable machine de torture se tenait devant la jeune femme.

Les habitants se taisaient, tous avaient les yeux rivés sur les deux ennemis. Aucunes paroles dans l’assemblée, rien. Juste le silence du vent. Même les vagues s’étaient tues afin de laisser cette sensation de terreur envahir chaque recoin de la citée. Cette terreur pénétra les coeurs des habitants de Bhyth. Certains voulaient que la jeune femme paye de son insolence envers le Fryez et que celui-ci mette à exécution ses menaces. D’autres préfèreraient quitter les lieux avant de voir la mort tragique de la jeune femme qui risquait d’être sanglante et atroce. Mais nul personne ne bougeait, nul être vivant d’ailleurs ne bougeait.

Denael s’avança doucement vers la jeune femme avec un certain sourire sur les lèvres qui était voilé par les cheveux blancs du Fryez. A chacun de ses pas, on pouvait entendre le bruit d’un métal qui touche le sol, les chaînes qui étaient présentes sur l’armure de Denael produisaient un doux bruit cristallin. Les pas de l’homme étaient calmes, la cape du Fryez laissait voir un immense sabre sur le côté droit de la taille du cavalier. Les mains de Denael avaient des gants de cuire. Un cuire qui pouvait résister à n’importe quelles épreuves, un cuire prit sur… de la peau. Ne lui demander jamais de quelle peau, le cuire provient car vous serez dégoûté de savoir et vous aurez envie de vomir sur place.

Denael s’arrêta face à la jeune femme, son regard était froid. Chacun des gestes du cavalier faisaient ressortir une tension d’angoisse impressionnante. Même cette femme ne pouvait le nier. Tout dans l’attitude du Fryez laissait voir qu’il n’était nullement intimidé par un corps, par le sang ou même par un blessé. Au contraire, il serait même le premier à abréger les souffrances du blesser, il serait le premier à dire à son cheval de dévorer le corps. Bref, Denael était né pour provoquer la mort et la destruction derrière lui. Tout ce qu’il désirait en cet instant était de voir le visage de la jeune femme souffrir sous la douleur qu’elle ressentirait lorsqu’il la torturerait. Un sadisme incroyable émanait des yeux du cavalier, des paroles de Denael.

Après ce long silence qui était d’une pression impressionnante, d’une tension incomparable. Le cavalier des ténèbres finit par déclarer. Sa voix était froide, glaciale comme le giffre. Sifflant comme la glace et blessant comme un vent glaciale.


« Ton ami ou allié est je pense mort. Vu que la dernière exécution ne remonte qu’à hier au soir. Un homme, jeune, qui n’avait encore rien vu de la vie est mort noyé. Nous lui avons placé une lourde pierre aux pieds et nous l’avons jeté dans l’Océan. Une mort lente et douloureuse. »

Denael sourit sadiquement. Les yeux bleus verts du Fryez laissaient voir sa joie d’avoir envoyer dans les confins de l’Océan, un pauvre homme qui n’avait même pas fondé une famille. Venal se plaça près de son maître comme s’il ressentait une présence étrangère. Denael renchérit toujours avec le même ton dans la voix.

« Il est vrai que si je te torturais, tu ne résisterais pas longtemps vu ta fragilité. Mais ta fragilité est peut-être ta force. Tu caches quelque chose et cette chose te donne tous les droits de me provoquer car tu sais que cette même chose sera là quand tu seras dans le pétrin. Mais cette chose ne se présente pas car tu ne fais pas de gestes qui pourraient amener cette même chose à te protéger. Mes tortures ne dureraient que quelques heures mais je sais que tu recèles plus de résistance que tous ces villageois. »

Denael adressa un sourire à la jeune femme, il s’approcha beaucoup plus d’elle. Il n’était plus qu’à quelques centimètres de son visage. Avec une de ses mains, il frôla le visage de la jeune femme et il déclara en sifflant entre ses dents.

« Fragile mais si forte. Ton caractère fait de toi quelqu’un d’à part. Te torturer serait amusant mais pour l’instant je n’en ai pas envie. »

Denael sourit, il retira sa main qui avait touché la peau du visage de la jeune femme. Le vent souffla de plus belle. Il déclara doucement.

« Mon nom m’a été donné par l’astre de la nuit ; la Lune. Tu ne connaîtras pas le nom que je porte. Je suis mon seigneur car je suis né pour le servir. Mon existence même a été attendue par l’astre de la nuit. Je ne suis nullement le chien-chien de mon seigneur car les tortures que je fais de mes victimes ne me sont dictées que par moi-même. Je fais subir des souffrances à des gens même qui ne m’ont été donné de torturer par mon seigneur. »

Denael se tu, il observait la jeune femme calmement. Trop calmement au goût de certains villageois. Mais il finit par rajouter en tournant le dos à la jeune femme.

« Les femmes ne sont que des abominations de la nature. Elles sont faibles, surtout quand celles-ci sont pour une Reine qui n’est même plus là afin d’aider ses armées pour ramener l’ordre sur Zezma. Pourquoi continues-tu de servir quelqu’un qui ne donne plus de nouvelle ?? Pourquoi poursuivre dans une voie qui est déjà perdue d’avance ?? Pourquoi souffrir pour quelqu’un qui n’est même pas là pour vous aidez ?? Pourquoi ?? »
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Sia Zaounan
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeVen 24 Aoû - 18:09

Toujours adossée au mur des entrepôts, la jeune femme continuait de faire face à son ennemi. Elle l’observait sans bouger, sans ciller, elle attendait, tentant de calmer les voix dans son esprit qui auraient pu la convaincre de tout faire pour abattre cette chose et sa monture qui lui faisaient face. Qu’est-ce que c’était tentant d’attraper son arbalète cachée sous ses vêtements, de le viser et de tirer… Oui c’était tentant, mais suicidaire. L’homme n’était pas assez éloigné. D’un côté la proximité, jouait en faveur de Sia, puisqu’à cette distance, elle était certaine de le toucher. Mais elle jouait en sa défaveur puisqu’il faudrait peu de temps, trop peu de temps d’ailleurs pour intervenir et stopper ses mouvements. Cela terminerait de mettre la jeune femme dans une situation encore pire qu’elle n l’était déjà pour elle. Elle préféra donc taire ces petites voix avant de commettre l’irréparable puis se replongea dans l’observation de l’adversaire qui en faisait de même. Certes la tentative envisageait précédemment par la Bruny, tombait à l’eau peut-être parc qu’elle surestimait trop les capacités d’anticipation du Fryez. Après tout elle avait peut-être une chance, mais non. Elle savait que c’était faux. Elle avait face à elle un soldat entraîner à tuer. Elle savait que même si elle surestimait les capacités du cavalier, celui-ci réussirait toujours à la stopper, si elle tentait quelque chose seule. Les petites voix de son inconscient, cessèrent immédiatement de la harceler, et elle put de nouveau se remettre à réfléchir sereinement, enfin du moins, le plus calmement possible qu’elle pouvait faire dans ce genre de situation, à une stratégie qui lui laisserait une petite chance. Comme l’avait signalée sa dernière conclusion, elle n’avait aucune chance seule. En effet sa seule façon de s’en sortir était de combattre avec Dren son ennemi. La force de celui-ci compléter sa faiblesse physique et après elle pouvait compter sur son agilité et sa rapidité pour s’en sortir pendant le combat. De plus la jeune fille était réfléchie et savait assez bien anticiper elle aussi.

Tout en réfléchissant, la colère de ces yeux rencontraient la froideur de ceux d l’ennemi qui devinrent noir de colère aux paroles de la jeune fille. Cela n’échappa pas à la Bruny, ni au reste de la population qui sentait la tension grimpait. Sia se demanda même si les différents villageois n’étaient pas aussi inquiets qu’elle voire même plus pour certains. Après tout, ils vivaient ici. Ils devaient connaître les méthodes des Fryez et c’était peut-être pour ça que les gens étaient si inquiets. Cependant les pensées de la jeune femme n’étaient pas sur ceux qui risquaient de lui arriver par la suite ou même la façon dont elle risquait de mourir, mais plutôt sur la colère de l’être qui lui faisait face. Elle avait peut-être mis le doigt sur quelque chose. Est-ce qu’elle pouvait utiliser ça contre lui ? Peut-être…C’était à étudier, car maintenant, elle savait comment l’énerver réellement et même si c’était probablement bien plus dangereux encore que de tenter de tuer le cavalier avec un cure dent, c’était quelque chose d’intéressant, a ne pas laissait échapper. Sous les effets de la colère, on n’est souvent moins prudent…

Un léger sourire apparut sur le visage de la jeune femme et elle ne chercha pas à le dissimuler. De toutes façon il ne s’attarda pas plus de quelques secondes. Elle ignorait si le cavalier l’avait aperçut…en tout cas quelques villageois avait du le voir car certains se raidirent, d’autres se mirent à murmurer. Les yeux de la jeune fille devinrent alors étranges. En plus de la simple et brut colère qui les habitaient vînt s’ajouter un sorte d’amusement d’avoir réussi à énerver son ennemi avec à peine quelques mots et aussi du dégoût sans vraiment savoir d’où il venait puis plusieurs autres changement, mais il y n avait tellement qu’il serait impossible de les énumérer tous. Son regard toujours dans ceux du cavalier, la jeune fille ne cacha pas non plus ce changement d’expression.

Cependant le silence retomba bien vite quand le cavalier mit pied à terre. Cet élément étonna quelque peu la jeune femme qui l’observa sans pour autant perdre ce regard mêlé de ses différents sentiments. Elle le vît posé pied à terre et entendit le bruit que faisait son armure. Elle entendait chacun de ses pas comme si il n’y avait qu’eux deux dans un pièce hermétique à tout sons extérieure et où les sens intérieures résonnaient en échos sur les murs de la soi disant pièce. L’allure du cavalier à terre était aussi saisissante qu celle où il se trouvait sur son hideuse monture. Un air glacé parcoura l’assistance ainsi que la jeune femme qui sentît un frisson la parcourir. Cependant elle ne fit aucun geste et se contenta d’observer l’homme approchait. Bizarrement la peur n’était pas le sentiment qui dominait en elle à ce moment là. En réalité il y en avait tellement qu’elle n’était même pas capable de dire lequel dominait ses pensées ou même lequel se lisait dans son regard. Le frisson disparût rapidement, cependant la jeune femme ne put nier le … charisme ? la crainte ? que cet homme laissait émaner de lui en c moment. Elle comprenait maintenant que certain soient lâche, même si elle ne lur pardonnait pas, au point de refuser de tenir têt à un homme comme celui-là. Enfin si c’était bien un être humain. Ce dont la jeune femme doutait, après tout les Fryez sont connus par tous pour être décrit d’Inhumain. Les hommes n’étaient pas les seules à craindre cette vision. On aurait presque put croire que les éléments aussi étaient impressionnés. Les vagues n’avaient jamais été aussi silencieuses aux yeux de la jeune femme, de plus la mer semblait s’être éloignée de cet être glacial. En réalité cette éloignement était simplement du à la marée basse. Le vent quand à lui…c’était plus difficile. Il ne craignait pas l’homme, après tout il était incolore et insaisissable mais pas impuissant. Il fouettait le visage des deux ennemis sans ménage. Le visage de l’homme était cachés par ces cheveux que le vent malmenés. Quant à Sia, elle ramena ses cheveux qui eux aussi étaient malmenés et elle les plaça dans son dos.

Le jeune homme avança calmement vers elle, un pas après l’autre. Ses émotions n’étaient pas visibles, mais son regard tait encore noir. De la colère brillait dans ses yeux. Ce simple fait suffit à faire sourire la jeune femme à nouveau. Elle se doutait que la plupart des personnes ici présentes n’attendaient qu’une seule chose, sa mort. Cependant cela ne troublait pas la jeune femme qui semblait s’être légèrement absentés. Sans savoir pourquoi, elle appréciait ce vent froid et glacial.

Finalement l’homme s’arrêtât face à elle. A présent elle pouvait clairement voire ses yeux assombris par la colère ainsi que leur froideur. Un silence aussi long que pesant s’installa. Les deux ennemis restaient là à s’observer comme ils l’avaient tant de fois précédemment. Les yeux de la jeune femme restaient braquées sur son ennemi et de nouveau la colère l’envahi redevenant le seul sentiment visible dans ses yeux. La jeune femme se redressa droit face à son interlocuteur. Ses bras n’étaient plus appuyaient sur le mur mais tombaient de chacun des côtés de son corp. Ses cheveux comme ceux du cavalier se remirent à voler. Les cheveux blancs du Fryez et les cheveux châtains de la Bruny s rencontraient parfois et formaient comme un sorte de mur autour d’eux.

La voix de l’homme sortit à nouveau de sa gorge et lui annonça, sur un ton qui ne cachait pas sa joie, l’exécution d’un jeune homme la veille au soir. Il eut même la gentillesse de lui préciser qu’il avait été noyé, il insista plutôt sur l fait qu’il était jeune. La haine de la jeune femme n’était visible que dans ces yeux quand au dégoût que lui inspirait cet homme, il était visible sur tout son visage. Cependant elle ne dit rien et attendit la suite.

Cette suite n’étonna un peu plus la jeune femme qui pourtant ne le montra pas. Au contraire elle se félicita intérieurement de ne pas avoir attaqué ce cavalier comme le lui avait suggérait ces voix intérieures car même avec l’effet de surprise, elle n’aurait eu aucune chance. IL n’était pas stupide…malheureusement. Cependant cette fois-ci aussi elle garda le silence. Elle préférait attendre qu’il ait finit de lui dire ce qu’il avait à lui dire, après elle répondrait.

Cependant, la Bruny ne put cacher sa surpris quand l’une des mains de l’homme frôla son village. Son premier instinct fût de s’éloigner, mais avant qu’elle ne fasse le moindre geste, elle se rappela de la présence du mur qui l’empêchait de reculer. Elle écoutât assez surprise les paroles que l’homme lui dit. Elle ne répondit pas. Mais cette fois-ci pas parce qu’elle ne le voulait pas, mais parce qu’elle avait été vraiment surprise. Au moment où il parla, un frisson la traversa de nouveau et il ne disparu que lorsque l’homme éloigna sa main de la joue de la jeune femme.

Les paroles suivantes continuèrent de la faire douter sur l’homme. Etait-il fous ? Est-ce qu la lune pouvait vraiment donner un nom à un personne ? Tout ceci semblait bien trop gros aux oreilles de la jeune femme. Cependant encore une fois elle ne dit rien et attendit la suite.

Elle ne montra pas les signes de la colère qui l’anima suite aux dernières paroles qu’il prononça. Elle le regardait de dos. Il devait vraiment se penser en sécurité pour ne pas la regarder. Il serait tellement facile de sortit son arbalète et de l’abattre. Cependant c n’était pas le genre de la jeune femme d’abattre les gens par derrière même si ils étaient plus puissant qu’elle. Elle n’était pas lâche.

Une fois que l’homme se fût tu, elle décida de répondre ne cachant pas sa haine. Elle commença par dire sans pour autant être agressif :


« Je vois que vous avez l’air d’être heureux de tuer des gens qui ne sont même pas contient de l’implication de leur acte. J’espère que cela ne vous a pas trop fatiguer d’assassiner un être qui était bien plus faible qu vous. Cela ne vous aura pas demandé trop de courage n’est ce pas ? »

Elle repensa à ce pauvre homme qui à l’heure actuel devait être dévoré par les poissons. Quelle horreur de mourir noyé. Se rendre compte que l’on n put plus respirer. La douleur de la poitrine qui se rempli d’eau et la panique de savoir que l’on va mourir. Elle éluda tous ce qui avait un rapport avec la soi disant chose dont avait parlé le cavalier, c'est-à-dire Dren, et passa directement à la remarque touchant à la Reine.

« Qu’est ce qu’il vous fait croire que la Reine Serpent ne nous aide pas hein ? C n’est pas parce qu’elle ne se montre pas, qu’elle ne se bât pas. J’ai confiance en la Reine car je sais que où qu’elle soit elle continuera le combat. Notre cause n’est pas perdue tant qu’on n’y croit. Et je sais que nous finirons par détruire le Tyran qui ose se clamait Roi. Je te signal au passage qu le Roi ne se montre guère ces dernier temps et sans l’aide de la mort il ne serait rien. Pour terminer, je n’ai pas pur de souffrir si cela permet de donner espoir aux gens. »

Elle avait monter le ton vers la fin et attendait maintenant une quelconque réaction chez le cavalier. Puis avant qu’il n’ait le temps de parler, elle ajoutât :

« Cependant je dois avouer que tu es plutôt malin puisque tu as rapidement deviner que je ne suis pas seule. Cependant je te déconseille de traiter Dren de Chose, je le prendrai mal et lui aussi. N’est-ce pas Dren ? »

A sa question, le tigre sortit d’une sombre ruelle sur la droite de Sia montrant les crocs et les griffes sorties prêtes à attaquer. Les yeux de Sia continuait de regarder l'homme avec haine. Il allait falloir qu'il réfléchisse. Dren était bien plus proche que ne l'était son cheval. Sia avait la main sur son arbalète même si celle-là restait cachée par les vêtements de la jeune femme. Cependant sachant que l cavalier était lui aussi bien plus près d'elle que ne l'était Dren, elle dit :

"J'espère que tu n'auras pas la lâcheté de me prendre en otage pour l'empêcher d'approcher."
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeVen 24 Aoû - 20:00

Denael tournait le dos à la jeune femme, il sentait la peur qui émanait des habitants de Bhyth. La haine du cavalier pour les femmes et surtout pour cette femme était impressionnante. Il n’avait jamais autant parlé avec un ennemi et qui plus ait était une femme. Une race inférieure, une abomination de la nature comme il disait souvent. Venal piaffa d’impatience, le cavalier des ténèbres se retourna vers la jeune femme quand celle-ci commença à parler.

Des paroles pleines de poison, il sentait la haine qu’avait la jeune femme dans les yeux mais aussi la haine qu’elle avait dans la voix était facile à sentir. Mais le cavalier des ténèbres ne réagissait pas au contraire, il sourit à la phrase de la jeune femme. Lui aimer les gens comme il l’avait fait pour le jeune homme de la veille ?? Bien sûr. Il aimait même faire des tortures beaucoup plus sadiques, gores que celle qu’il avait faite hier. Mais cette partie ne sera pas traitée ici car je pense que ce n’est pas le moment d’en parler. Mais quand la jeune femme lui demanda si il n’avait pas eu besoin de beaucoup de courage pour le tuer. Là ce fut la question de trop. Denael faisait à présent dégager de lui une impressionnante aura de mort, de meurtre, de sang. Il allait attraper le visage de la jeune femme afin de lui faire ravaler ses paroles sur le champ. Mais celle-ci reprit.

La voix de la sagesse existait donc dans cette femme ?? Intéressant. Denael sourit à ce que disait son ennemie, elle était sur d’elle sur le faite que la Reine Serpent continuait de se battre. Cette fois, le cavalier des ténèbres n’arrivait vraiment plus à se retenir d’écarteler, d’écraser, de mutiler, d’arracher les membres, les yeux… je passe les détails sanguinolents de ce qui risquerait d’arriver à la jeune femme. Denael ne supportait pas que l’on se moque de son seigneur. Il ne supportait pas que l’on ose le traiter de tyran. Il ne supportait pas que l’on dise que le Roi ne serait rien sans la Mort. Certes la Mort aidait beaucoup le seigneur mais s’il n’avait pas décidé de lui-même de prendre le trône de Zezma personne ne l’aurait fait et personne ne se serait rendu compte que la Reine Serpent ne savait pas commander. Cette femme abandonnait ses armées, elle ne donnait plus signe de vie. Rien. Et cette femme qui se tenait devant Denael assurait que la cause pour laquelle elle se battait n’était pas perdue tant qu’on y croyait. Foutaise !! Elle savait que le Roi ne se montrait pas ces derniers temps quoi de plus normal quand on sait qu’il est en train de se préparer pour lancer une nouvelle génération de Syney. Denael sourit en pensant à cela, personne ne savait cette information car seul ses plus proches amis. C’est-à-dire Denael lui-même et quelques autres de son armée le savait. Le cavalier des ténèbres sourit lorsque la jeune femme lui dit qu’elle n’avait pas peur de souffrir si cela permettait de donner espoir aux gens.

Elle n’avait pas peur de souffrir ?? Parfait !! Car c’est ce qu’elle allait ressentir. La douleur lui ferait tordre son joli minois. Son insolence serait ainsi largement payée car la peur, la douleur la tordraient. Elle ne pourrait résister longtemps aux supplices que lui ferait subir le Fryez. Denael n’avait qu’une seule envie s’était de la tuer maintenant. Faire un meurtre devant tous les villageois renforceraient la parole de Kyj. Surtout que Bhyth est une ville qui lui obéit entièrement mais une partie de la population n’étant pas pour lui, ce meurtre permettrait de renforcer la position du Roi sur Zezma. Il allait dire quelque chose quand la jeune femme reprit la parole.

Il l’écouta attentivement, il avait donc raison. Elle n’était pas seule et cette chose comme il disait était un tigre. Un bel animal à ce propos. Blanc avec des rayures noirs une belle couleur. Le Fryez sourit, la femme qui se tenait devant lui était une Bruny. Les plus grands ennemis des Fryez. Dren d’où le nommait la jeune femme se trouvait non loin d’elle mais dans cette circonstance s’était Denael qui était le plus près de la jeune femme. En voyant le tigre Venal s’énerva, le cheval piaffa en direction de Dren. Les dents du cheval s’étaient montrées beaucoup plus menaçantes. Les sabots de l’équidé frappaient le sol rapidement ce qui provoquait des marques dans celui-ci. Les villageois étaient apeurés de voir le cheval du Fryez s’énerver ainsi. Ils savaient que les chevaux de ces cavaliers étaient des dévoreurs de chaire humaine mais ils ne savaient pas que les équidés pouvaient se montrer très agressif envers les autres espèces. Mais cette agressivité n’est présente que pour les tigres des Bruny. Les Bruny… rien que de penser ou de prononcer ce nom. Denael avait envie d’exterminer un village.

La dernière phrase de la jeune femme fit sourire le Fryez. Pourquoi la prendre en otage ?? Cela ne servirait à rien. Venal s’approcha de son maître et il menaçait le tigre. Denael comprit bien vite que l’équidé s’occuperait de Dren si un combat devait avoir lieu. Mais le cheval serait-il assez résistant aux assauts du félin ?? Denael savait déjà à l’avance que le combat serait perdu pour Venal mais il ne doutait pas de la résistance physique de son cheval.

Denael se retourna vers la jeune femme, il s’avança vers elle quand à Venal il se positionna face au tigre. Ses queues fouettaient l’air vivement, sa crinière volait sous les mouvements du vent. Revenons à Denael qui était de nouveau devant la jeune femme. Il avait une main posée sur le pommeau de son épée mais il n’était décidément pas décider à la tuer immédiatement. Il posa un regard froid sur elle mais son regard s’adoucit d’un coup. Que se passait-il dans la tête du Fryez ?? Pourquoi son regard devenait doux d’un coup ?? Pourquoi ?? La réponse arriva rapidement. Il prit le visage de la Bruny dans sa main et l’approcha de son visage.

Dren sembla bouger car Denael entendait Venal hennir. Mais de son hennissement glaciale tout droit sortit des enfers. Le bruit des sabots de Venal signifiait qu’il s’était cabré devant le tigre afin de l’empêcher d’avancer. Denael sourit, l’équidé était donc prêt à sacrifier sa vie pour protéger son maître. Ainsi vive les Fryez, unis à leurs chevaux.

Revenons sur la Bruny et le Fryez qui tient le visage de celle-ci dans sa main. Il sentait la respiration de la jeune femme. Un souffle chaud s’échappait de ses narines. Le cavalier sourit et il déclara doucement.


« Tu as osé te montrer aussi insolente. Tu devrais payer pour ton insolence. Mais je crois que tu mérites de vivre plus longtemps. Ton existence est liée à la Reine très bien. Je n’arriverais pas à te faire changer de point de vue l’a dessus. Tout comme toi tu n’arriveras pas à me faire changer de camp. »

Un silence où pendant lequel Denael rapprocha légèrement son visage.

« Tu as dû me prendre pour un fou quand je t’ai dit que s’était la Lune qui m’avait donné mon nom et bien sache que je ne ment jamais. Le mensonge est quelque que je déteste le plus. Je n’ai jamais menti, ni trahi mon seigneur comme toi tu n’as jamais menti, ni trahi ta Reine. Dans un sens nous sommes pareil mais ce qui nous sépare sont nos opinions, nos choix de vie et aussi ce pour qui nous choisissons de donner notre vie. »

Un nouveau silence, Denael recula son visage de celui de la Bruny mais il ne la lâcha pas pour autant. Il reprit calmement.

« Ne pense pas pouvoir me tuer par derrière. Ne pense pas pouvoir attraper ton arme et me tuer. Ne pense pas à cela. Cette discussion devient intéressante et toi tu voudrais tout arrêter en me tuant par derrière ? Cela ne serait pas raisonnable de ta part. »

Denael se tu et il reprit.

« Si mon Roi ne se montre pas pour le moment c’est qu’il a de bonne raison. Mais il se montrera bien assez tôt et quand il se montrera la terreur règnera de nouveau sur Zezma. Crois moi, tu le verras bien vite que mon seigneur est de retour. »

Denael lâcha le visage de la jeune femme. Il déclara calmement.

« Tu mérites mon respect car tu es la première personne a être resté aussi longtemps en vie. Surtout venant d’une femme. Félicitation. »
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeLun 22 Oct - 19:38

Lydae s’arrêtât à une trentaine de mètres des portes signifiants l’entrée de Bhyth, la ville portuaire du territoire des eaux sombres. Les grandes portes étaient ouvertes depuis l’aube et permettaient à toutes personnes le désirant d’entrer et sortir de la ville. Pour la majorité de ce que pouvait voir la jeune Syney, la majorité de ces personnes étaient avant tout des marchands qui préféraient utiliser la voie maritime pour transporter leur biens. Ils avançaient menant leurs chevaux pour les plus riches et de simples ânes pour les plus pauvres à travers les portes, puis les rues direction le port. Les montures étaient attelées à des chariots de bois par des barres de fer et tous étaient recouverts de toiles afin de cacher leurs contenus. Même si la plupart de ses convois avait l’air normaux, Lydae n’avait qu’à se fier à son odorat et à son ouie pour savoir que les marchandises pouvaient sembler douteuse à certain. Pour les marchands menant un véritable convois où tout simplement une marchandise importante, ils étaient accompagnés de soldats ou du moins d’hommes chargés de la protection souvent plus du convois que du marchand. Quels qu’ils soient, les commerçants devaient s’arrêter aux portes de la ville pour laisser les soldats chargé de surveiller l’entrer, inspecter la marchandise et les inscrire sur un registre. Ensuite les soldats arrêtaient toutes personnes semblant suspectes ou ayant une quelconque ressemblance avec les visages des personnes accrochés au mur.
Depuis que le roi avait pris le pouvoir de Zezma, Bhyth était devenu le repaire de ses alliés. Beaucoup des marchands travaillaient pour lui et tous les esclaves passaient par ici avant d’être vendus ou amenés ailleurs.

La jeune femme ramena sa capuche sur son visage et se remit à avancer vers les portes. Sa cape ramener devant elle la dissimulait presque complètement. Arrivait devant les portes, elle s’arrêtât de nouveau et leva la tête pour les observer. Deux immenses portes en bois épais et solides avec quelques armatures en fer. Ces portes avaient tous en effet pour impressionner et dissuader toutes personnes d’entrer hors des heures prévues. Cependant les portes étaient vieilles et même si elles étaient solides, elles étaient couvertes d’éraflures et entailles en tout genres qui donnaient des accroches sûres et simples à toutes personnes un temps soit peu agiles. L’escalade devenait donc possible et presque facile. Lydae porta son attention sur les tours des deux côtés des portes. Des archers étaient placés au sommet. Probablement pour parer à d’éventuelles attaques, même si Bhyth ne risquait pas grand-chose. Elle ne saurait probablement pas la première ville attaquée si jamais l’armée de la reine envisagée de reprendre le pouvoir.

La vision de Lydae fût attirée par un mouvement sur sa gauche. Elle tourna la tête et aperçut un soldat en armure. Apparemment un de ceux qui gardait la porte se dirigeait vers elle. Il n’était pas beaucoup plus grand que Lydae et son visage disparaissait sous son casque. Sinon il ne paraissait pas vraiment costaud, en somme pas très dangereux. Cependant, tous les soldats de cette ville était au service de Kij et par conséquent, ils était dans le même camps qu’elle, mais ce n’était pas pour ça qu’elle les considèreraient comme des alliés. Lydae avança en direction du soldat et à quelques mètres de lui ôta sa capuche. A ce mouvement brusque, le soldat sortit son épée et se plaça en position de combat. Cependant il l’abaissa rapidement en voyant les yeux noirs que lui lança la jeune Syney. Elle passa à côté de lui sans lui accorder le moindre regard et se contenta de lui dire d’une voie froide :


« C’est comme ça que l’on accueille ses collègues. »

Le soldat tenta de prononcer quelques mots, mais elle ne l’écoutât pas et se rendit face au soldat qui semblait être le chef de la garnison et après quelques mots, ils se rendirent à l’intérieur d’une des tours. Au passage elle arracha la feuille clouée au mur sur lequel étaient photographiés plusieurs avis de recherches. Elle ne prit pas garde aux désapprobations des chasseurs de primes qui s’offusquèrent qu’elle emporte ainsi la liste de leur future proie qui ne le seraient jamais. Ces hommes là se prétendaient chasseur de primes, mais ils ne seraient pas capables de tuer un animal en cage. Une fois dans le bureau, Lydae poignarda la feuille des avis de recherches et annonça :

« Avez-vous déjà vue cette femme ? »

Les différents soldats se regroupèrent autour de la table et observèrent la photo poignardée. Une autre Syney. Les hommes se regardèrent d’un coup d’œil et le chef annonça calmement :

« Non elle n’a jamais été vu dans la région. Ce serait étonnant qu’elle ait pu rester ici plus de quelques minutes sans être repérée. »

La jeune Syney ne répondit pas, elle savait que cette ville étant un lieu de ralliement pour les alliés du Roi, ces ennemis avaient peu de chance de venir sans être repérés. Seul les espions habitués à l’infiltration pouvaient se vanter d’y réussir et encore. De toute façon Lydae se doutait que la Syney recherchait ne serait pas ici. Elle n’était d’ailleurs pas la raison de sa venue. Elle reprit :

« Avez-vous vu un Fryez aujourd’hui ? »

Un silence et un frisson parcouru les hommes présent dans la salle pourtant la jeune femme avait parlée d’un ton simple et léger comme si ce n’était qu’une simple formalité ennuyante à faire. Elle tourna son regard vers le chef des soldats attendant sa réponse.

« Euh…Oui…IL y a bien un Fryez qui est arrivé récemment, actuellement ils est sur le port…Occupé. »« Occupé ? »
« Oui »

Lydae ne dit pas un mot de plus et découpa la photo qui l’intéressait sur les avis de recherches. Elle la glissa sous sa cape et remit sa capuche avant de quitter la tour sans un mot supplémentaire. Elle partit alors vers les quais.

En traversant les rues, elle écoutait ce que les gens pouvaient se dire. Elle compris alors rapidement ce qui se disait. Un Fryez aux prises avec une Bruny. Qu’est-ce qu’une alliée de la reine faisait dans cette ville. Peu importe, cela Lydae s’en fichait royalement. Elle était ici pour parler avec le capitaine des Fryez, Denael. Elle ne le connaissait pas personnellement, mais elle avait un travail à effectuer avec lui. Enfin pour ça il fallait déjà le mettre au courant. En tout cas, il avait la réputation d’être efficace, c’était tous ce qui comptait, même si Lydae se demandait encore si ils seraient capables de travailler ensemble.

Elle prit une petite route qui menait vers les quais. Après quelques minutes de marches, elle put sentir l’air marin qui montait de la mer ainsi que le doux bruit des vagues. Elle put aussi sentir l’air lourd chargé de tension et de crainte. Au détour d’un chemin elle aperçut enfin le cercle de curieux qui s’étaient mis autour du Fryez, de la Bruny, de l’immense tigre et du cheval sombre. Dès qu’elle le vit, Lydae sût qu’elle avait trouvé celui qu’elle cherchait. Elle avança vers la foule et la plupart des hommes se poussèrent en la voyant, comprenant qu’elle était comme les deux autres. Arrivée au devant de tous les curieux, elle annonça d’une voix clair et forte :


« Denael, capitaine des Fryez. Nous devons parler. »
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeVen 26 Oct - 17:58

Denael se trouvait toujours devant la jeune femme mais celle-ci ne disait pas un mot. Ce qui avait le don d’énerver le Semeur de peur qui ne supportait pas que l’on ne réponde pas à ses questions. Le vent soufflait, les vagues ne faisaient aucun bruit, elles percutaient les coques des bateaux sans bruits. Toute la nature se taisait mais il y avait également les marchands et les habitants qui ne prononçaient pas un mot.

Quand une personne déclara d’une voix claire et forte qu’elle désirait parler à Denael. Le Semeur de peur se retourna et regarda qui avait osé l’interrompre. Il posa alors son regard sur une jeune femme avec une capuche cachant son identité. Le cavalier des ténèbres se doutait que cette femme n’était pas comme les autres, elle était pour le Roi et cela fit sourire le jeune homme.

Il s’avança vers elle, le bruit des chaînes de son armure émettait des tintements apaisants et mélodieux aux oreilles du cavalier mais aux oreilles des personnes qui se trouvaient autour de lui, s’était plus un bruit de terreur et de fin. Denael s’arrêta face à la jeune femme, il leva son épée et d’un mouvement rapide il ôta la capuche de la jeune femme. C’est à ce moment précis qu’il l’a reconnu. Aucun doute s’était une Syney mais pas n’importe laquelle, s’était Lydae la chef d’une des armées de Syney du Roi. Denael avait souvent entendu parler de la jeune femme, elle était efficace dans la traque des ennemis. Une femme particulièrement utile mais cela Denael s’en fichait complètement, ce qu’il désirait connaître était le pourquoi de la présence de la jeune femme ici.

C’est alors qu’il lui demanda d’une voix froide.


« Que me vaux l’immense privilège de te voir ici très chère Lydae ? »

Un silence puis Denael reprit.

« Ce n’est pas souvent que je te vois sans ton armée. Les seules fois où tu es sans celle-ci, c’est que tu as une mission importante à effectuer. Mais je veux savoir pourquoi tu veux que nous parlions, je suis entrain de… comment dire… discuter avec cette Espérance du monde. Alors j’espère que tu as une explication logique à cette interruption. »

Denael se tu, il attendait la réponse de la jeune femme. Et elle avait plutôt intérêt à être valable car sinon Denael sera obligé de devoir faire un petit massacre pour calmer sa colère. Une bourrasque souffla d’un coup, ce qui fit envoler les cheveux du cavalier des ténèbres ainsi que sa cape. Cette vision était inquiétante d’ailleurs l’ambiance l’était également puisque devant la foule se tenait deux des plus puissants capitaines de l’armée du Roi Kyj.
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeMar 19 Fév - 15:45

Lydae avait interrompu Denael. Autrement dit elle avait interrompu un des hommes les plus puissants de ce pays, très connu pour sa force et ses massacres. Cependant Lydae ne cilla pas. Elle regarda Denael s’approcher lentement en restant immobile, elle avait bien l’intention de ne rien dire pour le moment. Elle entendait le bruit des chaînes de l’armure du cavalier, les citoyens de la ville portuaire étaient terrorisés.
La jeune fille sourit, un sourire à la fois amer et amusé. Cette bande d’habitants était terrifiée, mais ils restaient tous en cercle attendant la suite des évènements. Se rendait-ils compte qu’ils pouvaient perdre la vie à tout moment ? Le capitaine des Fryez était connu pour sa force et ses massacres et en plus il venait d’être dérangé. Lydae ne craignait pas pour sa vie, elle se savait capable de tenir tête au Fryez si cela était nécessaire, ce qui arriverait probablement de temps en temps au cours de leur prochaine collaboration, que la jeune Syney espérait courte. Elle n’aimait pas le travail en équipe et préféré diriger. Elle savait d’avance que son caractère risquait de ne pas coller avec celui du jeune homme. Elle pensait encore qu’elle aurait pu se débrouiller seule sur cette mission, mais le roi avait insisté pour que le Fryez l’accompagne, Lydae n’avait opposé aucune réflexion et avait accepté. Au fond quelque soit son aversion pour le travail d’équipe, elle savait que ce serait plus simple de travailler avec Denael qu’avec un autre. Ils ne s’étaient rencontrés que peu souvent, mais cela et les rumeurs, bruits et rapports qui couraient sur Denael lui convenait. En quelques mots : Puissant, efficace, et effrayant. Cela lui suffisait amplement. Autre point positif pour elle, ils étaient tous deux fidèle au Roi.
Denael arriva face à elle et d’un coup rapide de son épée, il abaissa la capuche de la jeune fille révélant alors son visage. Lydae vit que Denael l’avait maintenant reconnu. A quand remontait leur dernière rencontre ? Certainement un long moment. Denael lui demanda ce qu’elle faisait ici, question à laquelle, Lydae ne daigna pas répondre pour le moment. La mission qui lui était confié à elle et bientôt à Denael n’avait aucunement besoin d’embellir les conversations de foire et les rumeurs de rues. Cela l’énerverait profondément sans compter que la simple stupidité de ces villageois serait capable de compliquer leur tâche. Lydae ne sous estimait pas le pouvoir des rumeurs surtout dans une ville portuaire, ou plus de la moitié de la ville n’était rien d’autre que bars ou se retrouvaient ivrognes en pagailles et où tous les secrets étaient révélés. En très peu de temps, c'est-à-dire moins d’une heure toute la ville serait au courant de ce qu’ils avaient à faire et avec la présence des marchands, en quelques jours, leur mission serait arrivée aux oreilles de l’objet de leur mission justement.
Denael rompit le silence. Visiblement, Lydae avait intérêt à s’expliquer car elle avait vraiment dérangé. Eh bien dommage, mais le jeune homme allait devoir oublier la Bruny car il n’était pas question qu’elle attende qu’il ait finit ses petites affaires pour se mettre en chasse. Elle se décida enfin à prendre la parole, mais toujours d’une voix clame et sans la moindre hésitation.


« J’ai en effet une mission importante à effectuer Denael … Enfin non. NOUS avons une mission importante à effectuer. Tous les deux et uniquement nous, sans incompétents, c’est pour cela que je suis sans mon armée et qu’il n’est pas question que des hommes à toi nous accompagnes Quand a la demoiselle avec qui tu parles, dépêches-toi d’en finir, car nous partirons rapidement, le Roi exige que nous soyons rapide… Je te révèlerais l’objet de notre mission lorsque la bande d’abrutis qui nous entoures aura disparu. »

A ces mots, la jeune fille jeta un regard noir à l’assemblée à peu près similaire à celui qu’elle avait jeté au garde à l’entrée de la ville. Personne ne pipa mot parmi cette assemblée, ce qui serait sûrement stupide et la dernière chose qu’ils feraient. Lydae n’aimait pas le monde, elle avait toujours grandit au milieu du calme et ce cercle de personnes lui tapait sérieusement sur le système, même si le seul changement qui permettait de le deviner chez elle était ce regard noir. Reportant son attention sur Denael elle ajoutât :

« Je dois passer par un endroit de la ville avant notre départ. Viens-tu avec moi, cela me permettrait de t’exposer la situation. Sinon nous nous retrouvons dans une heure au porte de la ville. Que décides-tu ? »
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La Chance
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeMar 26 Fév - 11:19

Les deux alliés du Roi sont dans une discussion longue et intéressante pour chacun d’entre eux. Entre Denael le chef des Fryez et Lydae une chef des Syney, la discussion risque d’être intéressante pour les deux intéressés mais pas pour la population.

Sia profita alors d’un moment d’inattention des deux chefs pour s’éclipsée. Mais Venal le chef de Denael se mit à hennir afin d’avertir son maître que la Bruny s’échappait. Ce dernier se retourna et fou de rage, il pesta contre les habitants.

Il ordonna à un soldat de suivre la jeune femme et que s’il ne lui disait pas où elle allait, il se ferait un malin plaisir de le tuer mais avant cela de le mutiler juste pour le plaisir de le voir souffrir. Le soldat partit donc en courrant chercher son cheval pour ensuite poursuivre la Bruny.

Denael et Lydae se retrouvèrent donc seul mis à part qu’il y a tous les habitants autour d’eux.
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Sia Zaounan
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeDim 13 Avr - 13:23

Sia était toujours face à cet homme, ce Fryez, et plus le temps passé et plus son aversion pour lui grandissait, mais elle savait bien que face à lui, elle était en position de faiblesse. En un combat, elle serait mise hors concours quelques secondes après, et même si Dren avait une chance de vaincre le cheval du cavalier, il serait lui aussi obligée de se stopper pour protéger sa maîtresse. Pour cette faiblesse physique, Sia se maudissait, elle gênait Dren plus que tout. Parfois elle se demandait pourquoi le clan Espérance du monde, l’avait accepté parmi eux. Elle se sentait parfois totalement incapable, comme dans ce moment là. Au fond d’elle, elle était triste de cette incompétence, mais ce dont elle était fière tout de même, c’était qu’elle savait maîtriser ses sentiments. Et la tristesse qu’elle avait envers elle-même se transformait radicalement en haine contre cet homme qui le lui rappelait. Homme d’ailleurs qui haïssait d’ailleurs les femmes, il les pensait inutiles et impuissantes. Oh, certes, ce n’était pas la présence de Sia qui allait lui faire changer d’avis actuellement, au contraire cela allait plutôt l’y conforter. Cependant Sia, était têtue et elle n’abandonnait jamais, elle lui montrerait un jour ce qu’elle savait faire. L’espoir était sa plus grande qualité. L’espoir …

L’espoir. Une conversation qu’elle avait eue avec son professeur d’armes lui revînt. Elle avait eu lieu, à la fin de son entraînement. Il lui avait annoncé qu’elle était accepté parmi les troupes du clans et la jeune fille avait demandé pourquoi alors que des gens plus fort qu’elle avait été recalé. « La force n’est pas tout Sia. » avait simplement répondit son professeur. Elle avait insisté : « Qu’est-ce que j’ai alors, qui mérite mon admission dans le clan ? ». Son professeur s’était tourné vers elle et l’avait regardé droit dans les yeux, il avait un regard amusé et un d’un sourire, il demanda : « Penses tu que nous vaincrons le roi ? » « Bien sûre. » avait immédiatement répondue la jeune femme, presque outrée que l’on puisse seulement en douter. Pour elle poser cette question, était presque un sacrilège, c’était perdre confiance en la reine et perdre espoir. Elle avait donc attendue, se calmant et cherchant le lien entre la question de son professeur et celle qu’elle avait posé. Elle n’avait pas trouvé. Il avait du comprendre que elle ne comprenait pas car avant de partir il avait simplement dit : « Tu seras une excellente représentante du clan, malgré tes lacunes, aussi grandes soit-elle. Lorsque tu comprendras pourquoi, c’est alors que tu auras grandit. » Il était partit, sans laisser le temps à la jeune fille de rétorquer quoi que ce soit. C’était il y a deux ans et depuis elle s’était souvent poser la question. C’était vrai qu’on lui disait souvent qu’elle pouvait parfois agir comme une enfant. On lui disait selon la situation que c’était une qualité ou un défaut, mais elle n’avait jamais vraiment saisi le sens de la dernière phrase de son professeur, et elle n’avait jamais osée lui demander des explications. Pendant de longues minutes, elle en avait parlé avec Dren, mais jamais aucune réponse ne s’était présentée à elle. Maintenant elle se demandait, si cela n’avait pas un rapport avec l’espoir. Elle repris confiance en elle. Elle s’apprêtait à parler lorsqu’une autre voix de femme se fit entendre.



Elle souhaitait parler à Denael. Un instant, l’idée que cette femme soit limite suicidaire traversa l’esprit de la Bruny. Suicidaire, c’était le minimum pour interpeller ainsi le Fryez non ? Finalement, elle se rendit bien vite compte, qu’elle s’était largement trompée. Le cavalier, s’était approchée de la jeune femme et d’un coup rapide qui surpris beaucoup de monde, il ôta la capuche de la jeune femme. Une Syney. Lydae. Elle suivit l’échange des deux protagonistes, tout deux au service du Roi. Sa situation risquait de devenir vraiment compliquée, à moins qu’au contraire, elle ne s’arrange. Un sourire éclaira le visage de la jeune fille quelques instants avant que finalement, elle le fasse disparaître pour ne pas se faire remarquer. Chose qui ne serait de toute façon jamais arrivée, puisque tout le monde ne s’intéressait plus qu’à la nouvelle arrivante et à sa conversation avec le Fryez. Sia écoutât chacune des phrases que prononçaient les deux ennemis et les grava dans sa mémoire. Elle savait quoi faire maintenant.



Lorsqu’elle jugea que le moment était venu, elle appela Dren par la pensée pour lui exposer son idée. Une fois cela, fait, le tigre bondit d’un bond auprès de la jeune femme qui elle aussi bondit sur le dos, bien sûr le cheval hennit pour ainsi prévenir son maître, mais Dren avait déjà sauté par-dessus le cercle de villageois et s’élancé dans les rues de la ville. Les crocs dehors, les gens dans les rues s’éloignaient et ne songer même pas à essayer de l’arrêter. Le tigre ne ralentit jamais. Ils ne connaissaient pas la ville, alors Dren et Sia passaient de rues en rues, cherchant la sortie de la ville. Ce qui au fond ne devait pas être trop difficiles, car il fallait trouver le rue principales. Cela fût vite fait.



C’est là que la jeune femme remarqua qu’ils étaient suivis. Dren accéléra alors un peu, mais la jeune fille décida de ne pas essayer de semer le poursuivant tant qu’ils n’auraient pas quitté la ville. A slalomer entre les rues, ils risqueraient de se perdre, contrairement à son ennemi qui lui devait la connaître par cœur. C’est pourquoi elle attendit d’atteindre les portes. Une fois qu’elle approcha de celle-ci, les gardes tentèrent de fermer les portes pour l’empêcher de sortir, mais ces lourdes portes prenaient du temps à fermer, de plus, Lydae était chanceuse, un marchand de moutons passait à ce moment là. Les gardes voulant le presser de passer, effrayèrent les moutons qui pour certains s’enfuirent dans tous les sens, d’autre restèrent paralysé sur la route. Par la pensée, la jeune fille les y encouragea. Son don avait tout de même de l’utilité. Ce fût souriante, qu’elle passa les portes de la ville sans qu’aucun garde ne puisse empêcher l’immense tigre de passer.



Le cavalier la suivait toujours, probablement envoyé par le Fryez. Quoiqu’il en soit, maintenant qu’ils étaient hors de la ville, il était hors de question que la jeune femme se laisse suivre, surtout pas pour aller là où elle voulait aller. De toute façon elle devait quitter la route. C’est pourquoi rapidement, elle demanda à Dren de quitter la route et de surtout éviter les chemins. De ne passer que dans les lieux difficiles. La jeune fille s’en sortiraient avec des éraflures, voire des coupures, mais peu importe. Le tigre pourrait sauter par-dessus les troncs couchaient, il pourrait sauter du haut des petites falaises et atterrirent en douceur grâce à ses pattes de félin. Le cheval lui ne le pourrait pas. Au bout d’un moment, il serait obliger de cesser la poursuite.



C’est bien ce qui arriva, mais le cavalier fût tenace, la jeune fille ne le sema qu’une heure après avoir quitter la ville alors que l’allure de sa monture n’avait pas diminué. Elle eut tout de même un soupçon de compassion pour le cavalier. Si c’était le Fryez qui l’avait envoyé, il ne serait pas ravi que son poursuivant est échoué. Sia espéra que le poursuivant en question aurait l’intelligence de ne jamais se présenter devant le Fryez. Ce dernier ne semblait pas s’intéresser au menu fretin. Il pourrait s’en sortir, si jamais il ne recroisait le Fryez. Bien sûr ce serait une vie de peur et d’inquiétude mais….



…c’était tous ce que méritaient les partisans de cet être vil qui se faisait appeler Roi.
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Denael
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeDim 27 Avr - 21:27

Denael était en pleine discussion avec Lydae lorsque Venal se mit à hennir le prévenant de la fuite de l’Espérance du monde. Le cavalier se retourna juste au moment où il vit le tigre faire un bond afin de sortir du cercle de curieux. Le cavalier des ténèbres hurla de colère, il pestait comme la peste. Il attrapa un soldat qui se trouvait près de lui et lui ordonna sur un ton froid et sifflant comme le givre.

« Rattrape là ! Si tu reviens sans elle, je te jure que je te ferais subir les pires tortures et Venal se régalera de ta chaire ! »

Le soldat apeuré partit en courant chercher son cheval. Pendant ce temps Denael se retourna vers Lydae, il posa sur la Syney un regard mauvais remplit de haine et de froideur. Les civiles regardaient la scène mais la peur et la froideur du lieu augmentait en même temps que la haine du Semeur de Peur.

Il se tenait devant la jeune Syney mais sa haine augmentait de plus ne plus. Le cavalier des ténèbres s’éloigna de Lydae, il hurla de colère. Venal se mit à hennir de rage lui aussi, l’équidé s’avança dans la foule et tira un homme en excellente condition physique vers son maître. Denael regarda l’homme des pieds à la tête et de la tête aux pieds. Le civile tremblait de tous ses membres. Le Semeur de Peur s’avança vers l’homme qui se jeta à genou aux pieds du maître des lieux. Il lui suppliait de ne pas le tuer, il lui suppliait de le laisser en vie. Mais les paroles de l’homme n’atteignirent pas.

Un vent griffant comme le givre s’abattit sur le port entier. L’eau elle-même avait l’air de geler sur place. Le sabre de Denael s’éleva doucement, la lame s’approcha de la gorge de l’homme. Des yeux mauvais traversaient l’iris du cavalier des ténèbres. L’homme tremblait partout, Venal raclait le sol avec ses sabots. Les naseaux du cheval étaient dilatés comme jamais, il savait que son maître allait tuer ce civile. Il le savait et cela l’excitait. Mais ce qui l’excitait encore plus c’était de savoir qu’il allait pouvoir dévorer le corps de cet homme.

L’épée de Denael se planta alors d’un coup dans le thorax du civile, ce dernier hurla de douleur. Les habitants s’éloignèrent, le cercle s’agrandissait de plus en plus. Denael se baissa et sortit son épée du corps du malheureux. Venal piaffait d’impatience, c’est alors, que le cavalier des ténèbres se leva et prit un couteau de Lydae sans même lui demander la permission. Le Semeur de Peur se pencha de nouveau sur le corps de l’homme, il déchira le haut du malheureux et il lui ouvrit la poitrine avec le couteau. Un flot de sang se mit encore plus à couler et l’homme hurla de plus belle.

Denael arracha à la main le cœur de l’homme qui s’arrêta de hurler en un instant. Il se leva et s’éloigna laissant Venal dévorer le corps. Le Semeur de Peur se tourna vers la population, le cœur dans sa main. Les habitants partirent donc chacun de leur côté, ils avaient clairement compris qu’il valait mieux qu’il s’en aille plutôt que de subir le même sort que cet homme. Les habitants quittèrent le port en moins de deux minutes. Denael apporta le cœur à ses lèvres et commença à le dévorer. Le bruit des os de l’homme résonnait dans tout le port.

Le Semeur de Peur s’adressa à Lydae tout en lui rendant son couteau.


« Merci à toi Lydae. Grâce à toi je peux assouvir ma faim. Bon alors de quoi voulais-tu me parler ? »
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeVen 9 Mai - 12:53

Lydae n’avait accordée aucune attention à l’espérance du monde, juste un regard quand elle était arrivée, mais par la suite la seule personne sur qui elle avait porté son attention était Denael. C’est pourquoi tout comme Denael, elle remarqua la fuite de la Bruny uniquement lorsque le cheval hennit. Le capitaine des Fryez était furieux, Lydae quand à elle sans fichait royalement. Lydae ne montrait et n’avait aucune émotion en ce qui ne la concernait pas. Denael ordonna à un cavalier de poursuivre la jeune femme et surtout de ne pas revenir sans elle si il ne voulait pas souffrir avant de mourir. Le soldat obéit et fût fort rapide pour trouver son cheval et se lancer à la poursuite du tigre.

Denael se tourna vers Lydae visiblement furieux. La tenait-il responsable de la fuite de la Bruny ? Cela était fort possible. Après tout si elle n’était pas arrivée, jamais Denael n’aurait détourné à ce point son attention de l’espérance du monde et il était certain que jamais elle n’aurait pu s’enfuir. Mais quelque soit la haine du semeur de peur, Lydae ne bougea pas. Elle savait que Denael n’était pas un idiot, il était certains qu’elle ne risquait rien par contre il allait bien falloir qu’il extériorise sa haine.

Toujours immobile, elle se contenta d’observer la scène, les bras croisés sur sa poitrine. Il hurla ce qui fît frémir tous les villageois. Venal, comme son maître montra aussi sa rage avant d’attraper un homme de bonne constitution. Celui-ci comprenant très vite ce qui allait lui arriver se jeta au pied de l’homme suppliant. C’était pitoyable et les yeux de Lydae exprimaient un profond dégoût envers l’homme condamné. Denael ne fît pas attention aux paroles de l’homme et commença son exécution.

Lydae ne bougea de sa position immobile que lorsque Denael lui prit un couteau sans la prévenir. Cela ne l’enchantait pas, elle n’aimait pas que l’on touche à ses armes sans la prévenir, quoique elle n’aimait pas qu’on touche à ses armes tout court, quelque soit la raison et quelque soit la personne. Cependant elle ne dit rien et laissa Denael en finir avec l’homme.

Tout les villageois fuirent, ne voulant prendre le risque de figurer au menu du Fryez et de son cheval qui avait déjà commencé à dévorer chair, os et organe de l’homme tandis que son mettre s’occuper du cœur. Lydae n’accorda aucune importance à ses villageois qui se comportaient comme des lapins face au coyote. Au fond d’elle elle était heureuse de la démonstration de Denael, maintenant les villageois savaient que lorsque l’on ne vaut rien on ne s’approche pas de plus fort que soit.

Elle récupéra le couteau que lui tendait Denael et répondit en souriant à la fois de façon froide et aussi de façon amusée :

« De rien, je dois avouer que même si il a été court, le spectacle à été agréable. J’ai adoré voir détalé la foule qui nous entouraient. »

Les os de l’homme en train de se faire dévoré continuait de se faire entendre. Lydae observa son couteau couvert de sang et le suça, comme un enfant eut sucé une sucette. Elle continua, à voix haute, car elle savait avec certitude, qu’il n’y avait plus personne dans les environs, et d’ailleurs elle ne serait pas étonnée si les rues l’étaient aussi.

" Un membre de l’armée du Roi l’a trahi, et sa majesté souhaite que l’on lui ramène, toi et moi, le plus rapidement possible. »
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Denael
Semeur de peur
Denael


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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeDim 11 Mai - 20:01

Denael était entrain de manger le cœur du civile qu’il venait de tuer en attendant la réponse de Lydae. Le son des os qui cassent sous les dents acérées de Venal était perceptible dans tout le port et même au delà de ce dernier. C’était un excellent moyen d’éloigner les curieux car peu de gens avaient le courage de s’approcher d’un cheval de Semeur de Peur en plein repas. La raison de cette peur ? Elle était simple, un cheval des enfers entrain de rassasier sa faim est plus dangereux que n’importe quel animal. Bien plus dangereux qu’un tigre de Bruny ou qu’un dragon. Ces machines assoiffées de chaire en tout genre ne lésine pas sur la méthode pour tuer la personne qui les dérange en plein repas. C’est pourquoi personne n’osait approcher de ces animaux. Rien que par leur attitude on préférait rester à plusieurs mètres d’eux, rien que le regard, le corps, les dents et les queues de l’équidé nulle espèce vivante n’osait s’approcher. Les seules personnes étant capables de s’approcher de ces créatures des enfers étaient leur maître et les ami(e)s de ces derniers. Sinon tous les autres n’étaient pas les bienvenues…

Denael observa Lydae qui suça son couteau comme on mange une sucette. Le Semeur de Peur sourit en voyant la Syney se comporter de cette manière. Il n’était pas habitué de travailler avec elle tout comme elle d’ailleurs, mais voir une attitude pareil de la part d’une des chefs de Syney de l’armée du Roi réjouissait le cavalier des ténèbres. Il pensa instantanément qu’avec Lydae, il y aurait certainement de magnifique massacre à volonté et de belle torture. Rien qu’en pensant aux tortures qu’il allait certainement faire endurer à ses victimes, Denael ne pu s’empêcher de mordre plus violement dans le cœur de l’homme ce qui provoqua par la même occasion, de faire couler plus de sang. L’organe vital à la vie de toutes personnes sur Zezma était mangé avec appétit et enthousiasme.

La voix de Lydae s’éleva alors, Denael posa sur elle un regard qui était ouvert à toutes discussions surtout quand les ordres viennent du Roi en personne. Le Semeur de Peur lâcha un rictus de joie quand il entendit qu’il devait retrouver avec la Syney un traître. Le mot « traître » laissait imaginer l’incroyable torture qu’il ferait subir à la personne en question. Denael était le pire de son espèce et cela se comprenait, il était réputé pour être sans pitié dans ses méthodes de torture mais également dans ses massacres. Car pour lui torturer et tuer sont les deux seuls mots qui existent dans son vocabulaire. En plus de souffrance, douleur, triste, et autres mots se référant à deux autres. Une personnalité comme Denael, il vaut mieux l’avoir en photo qu’en face !
Mais n’oublions pas qu’une personnalité peut en cacher une autre… Et l’autre personnalité du cavalier des ténèbres est extrêmement bien gardée. Nulle ne la connaît à part Venal et son ancien maître. Sinon personne d’autre ne la connaît.

Denael venait de finir le cœur de sa victime quand il prit enfin la parole après quelques minutes de silence. Le son des os avait disparu et il ne restait du malheureux que les vêtements. Venal avait tout dévoré comme aux habitudes des chevaux de Semeur de Peur. La voix glaciale du cavalier des ténèbres s’éleva dans le port qui était dépourvu de son.


« Un traître… la connotation de ce mot me réjouit d’avance. Je t’accompagnerais Lydae car je ne peux laisser une sale vermine dans son genre désobéir à notre bon Roi Kyj. »

Denael se mit à rire, un rire sinistre et glacial se faisait entendre dans le port. Un oiseau qui avait eut la mauvaise idée de passer par là fut contraint de se poser et d’attendre que le rire s’estompe. Ce dernier s’arrêta justement quelques instants plus tard, les yeux verts du cavalier des ténèbres laissaient clairement voir qu’il n’avait qu’une seule hâte, qui était d’allé massacrer ce traître.
Le Semeur de Peur reprit toujours avec ce même ton froid.


« Tu as fais le bon choix en venant me trouver pour cette mission à moins que se ne soit notre Roi qui ne t’ai demandé de venir me chercher. »
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Lydae Lacaen
Syney
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MessageSujet: Re: Rencontre entre ennemis   Rencontre entre ennemis Icon_minitimeJeu 26 Juin - 12:01

Lydae et Denael étaient toujours dans le port maintenant déserté. L’ambiance qui régnait en ce lieu était des plus oppressantes. En fait, cela dépassait l’oppression et le sinistre, c’était silencieux, si silencieux. On entendait à peine le bruit des vagues se fracassait contre les rebords du quai. Plus un oiseau ne volait dans les airs, ils étaient probablement partis chasser plus loin.

Enfin, l’ambiance était telle que toutes personnes passant dans cet endroit serait totalement tétanisée par la terreur et la panique. Pourtant on ne pourrait dire que cette réaction viendrait d’un spectacle particulièrement horrifiant dû à une trop grande quantité d’hémoglobine déversée sur le sol. Car en effet la seule présence discernable de ce précieux liquide rouge et vital pour les hommes était les quelques gouttes et fines traces qui se trouvaient encore sur les mains du semeur de peur. Ces mains qui avaient servies quelques minutes auparavant à porter à la bouche du cavalier, ce cœur, encore battant, d’un homme, d’un être vivant, qui venait d’être exécuté sans sommation et sans raison particulière, si ce n’est une colère montante, qui semblait maintenant s’apaisée pour laisser place à un sentiment de joie.

Quand au cadavre de l’exécuter, il n’en restait plus rien. Le cheval du Fryez s’en était chargé avec avidité ou peut-être même gourmandise, ou alors simplement pour le plaisir de faire souffrir car Lydae en était sûre, le maître et le cheval avait certainement le même caractère. D’ailleurs le plaisir que prenait Denael à faire souffrir était presque devenu légendaire. On voyait aussi que le cheval s’était chargé de faire disparaître toutes traînées de sang, la seule chance que l’on aurait d’en retrouver des traces, serait de retourner la terre et de disposer d’un odorat fort développé pour pouvoir le sentir. Car même si il n’y avait plus une seule trace, Lydae sentait encore ce parfum de métal qui s’était dégagé des veines de l’humain.

Quand à sa dague, la jeune fille l’avait rendue impeccable. Elle était maintenant comme neuve et semblait n’avoir jamais servie. Lydae apportait une grande attention à ses dagues. Elles avaient toutes une forme et utilité différentes. Lydae porta sa dague à sa ceinture et l’y attacha. Le court moment que lui prit ce geste, suffisait à laissait entrapercevoir une dizaine d’autre lames, toutes plus fines et plus coupantes les unes que les autres et elles avaient bien évidemment toutes servies déjà un grand nombre de fois et serviraient encore un grand nombre de fois. Le fait que l’une d’elle venait de permettre de tuer un homme était ce qu’il y avait de plus habituel pour Lydae. Si elle avait ces couteaux ce n’était pas pour faire la cuisine, mais bien pour abattre des gens, les ennemis du Roi en priorité et ensuite tout ceux qui énervait Lydae. Quelle qu’en soit la raison.

Le sang absent et le cadavre inexistant, il était impossible de deviner ou même juste d’imaginer ce qui s’était passé ici, à moins d’y avoir assisté. Les chances pour qu’il n’en ait même qu’un soupçon était nulle, sauf si comme il l’a déjà était dit précipitamment, l’être en question, disposait d’un odorat inhumain. Autrement dit, un Syney, pouvait sans difficultés le comprendre.

Et malgré l’absence de mort physique, l’ambiance restait lourde car le danger, lui restait bien présent. Il était représentait par ces deux êtres et ensuite par l’animal. Ces êtres, tous deux chefs d’armée du Roi. Tous deux fort, et surtout intouchable. Les affronter relevait du suicide, la moindre remarque déplacé d’un affront et le moindre mot de mécontentement de trahison.

Lydae rabattit sa cape sur elle, faisant disparaître l’éclat étincelant de ses armes. Sous cette cape elle était vêtue d’une paire de bottes fine noire lui arrivant aux genoux, ainsi que d’un short marron et d’un haut noir à fine bretelle. Une paire de gant marron eux aussi qui lui arrivait jusqu’au coude, terminait de compléter cette ensemble. Mais sa tenue n’était guère visible sous sa cape, car même le bas de ses bottes disparaissait derrière la longueur du tissu qui pourtant ne traînait pas sur le sol. Elle remonta aussi sa capuche faisant disparaître ses cheveux et ses yeux. Seule une ombre était visible là où on aurait normalement du voir les lèvres et le menton de la jeune femme.

La jeune femme s’approcha lentement de Denael, lorsque celui-ci annonça qu’il l’accompagnerait. Le seul bruit qui put être entendu à ce moment, fut le bruit des petits talons de la jeune femme sur le sol. Face au Fryez, elle attendit qu’il ait fini de rire pour lui dire :

« Bien, alors nous allons pouvoir nous mettre en route. Je dois me rendre dans une armurerie avant de prendre la route. Accompagne-moi et je te dirais ce que je sais sur ce traître…enfin traîtresse. »

Il était facile de comprendre que la lueur visible dans les yeux verts de Denael, ne présageait rien de bon pour Hyna. Quelle idiote. Pourquoi avait-elle trahi ? Enfin maintenant, il était trop tard, et il ne lui restait qu’à subir la colère et punition du Roi.
Lorsque Denael, lui dit qu’elle avait bien fait de venir le chercher. Lydae se contenta d’un court hochement de tête, avant d’ajouter :

« C’est le roi qui m’a demandé de venir te chercher. En ce qui me concerne, je suis surtout chargée de la retrouver. Allons-y. »

A peine sa phrase terminée, que la jeune femme tourna les talons, et se mit en marche vers la sortie des quais. Elle traversa une petite ruelle avant d’arriver dans l’allée centrale de la ville portuaire. A l’arrivée des deux chefs d’armés, les citoyens se turent, pas bien compliqué de savoir qu’elle était le centre de leurs conversations jusqu’à leur apparition. Beaucoup s’immobilisèrent, faisant tous pour ne pas les regarder, d’autres s’en allèrent le plus rapidement et le plus discrètement possible.
Lydae n’y fit pas attention et elle tourna à un autre coin de rue, pour descendre quelques marches, avant d’arriver dans une petite rue sale et quasiment déserte, si ce n’est les ivrognes et les clochards qui s’y trouvait.
Elle tourna de nouveau sur sa droite à un croisement avant de monter quelques marches cette fois-ci. Il était clair que pour se rendre à cette enseigne, il fallait connaître l’adresse exacte. Au bout de quelques minutes, il se dressa devant elle une porte de bois délabrée. On pensait que c’était par miracle qu’elle tenait encore debout.
Lydae frappa trois fois à la porte, et celle-ci s’ouvrit. Elle entra avec Denael, dans un couloir tout aussi délabré que la porte avant d’arriver face à une autre porte en bois qu’elle ouvrit cette fois-ci sans frapper. Elle pénétra dans une pièce plutôt sombre, qui avait plus l’air d’une pièce d’antiquaire que d’armurier. Si ce n’est peut-être les armes pendant au plafond.

« Kezar. » demanda Lydae.

Quelques secondes après qu’elle est appelée, un homme dont l’âge était peu déterminable, en tout cas, il devait avoir dépassait la soixantaine et ce depuis déjà longtemps, apparu d’un coin sombre.

« Mlle Lydae ? Vous êtes en avance, je ne vous attendais pas avant ce soir. »

Le dos voûté, avançant avec une canne, il s’approcha de le jeune femme qu’il salua, avant de se tourner vers le jeune homme.

« Monseigneur. » dit-il, en le saluant bien bas. « Les amis du Roi ont tous mon respect. » finit-il.
« Tu as finis ce que je t’ai demandé ? » Demanda Lydae.
« Oui Mademoiselle, la voilà. »

Il alla prendre sur la table, un objet enveloppé dans un chiffon et le ramena à Lydae. La jeune femme enleva le chiffon et observa la dague qui était à l’intérieur. Elle sourit bien que cela ne se vit pas.

« Très bien. » Elle sortit une certaine somme de sa poche et elle les donna à Kezar qui la remercia. Lydae se tourna vers Denael :
« Souhaites-tu quelque chose ? Il fait un excellent travail et très rapide en plus. »
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